Les forces kurdes, aidées par l'aviation américaine, ont repris le plus grand barrage d'Irak, aux terroristes de l'EI. Ces derniers sont aussi sous le feu de l'aviation syrienne de l'autre côté de la frontière, hormis le fait qu'ils doivent faire face à une contre-offensive de tribus sunnites dans l'ouest irakien. Ces sanglants revers subis depuis dimanche dernier, aussi symboliques qu'ils le sont, font dire aux spécialistes que les jours de terroristes de l'Etat islamique sont comptés en Irak et en Syrie. Ils sont surtout le résultat de l'implication de la communauté internationale, l'ONU en tête, dans la nécessaire lutte contre ces groupes terroristes, qui, nonobstant leur inexorable avancée en Syrie et en Irak, menacent la stabilité de tout le Moyen-Orient. Le vote d'une résolution des Nations unies visant à empêcher le recrutement et de tarir les sources de financement des terroristes de l'EI, plus jamais ne sera comme avant. Cela vient se greffer, à l'intervention militaire, bien que circonscrite au Kurdistan, à travers des frappes ciblées, ayant pour but de protéger le personnel américain, certes, mais aussi le largage des armes aux Kurdes, qui sous-traitent pour eux pour sauver les minorités chrétienne et yazidie, contre lesquelles l'EI a commis des massacres. Le président américain Barack Obama a informé, dimanche, le Congrès des frappes aériennes lancées contre l'Etat islamique (EI) dans le nord de l'Irak près du barrage de Mossoul, repris aux insurgés et dont la perte menaçait la vie de nombreux civils. Dans une lettre aux présidents des deux Chambres du Congrès américain, datée de dimanche, il a précisé que ces frappes seront limitées dans leur étendue et dans leur durée autant que nécessaire pour soutenir les forces irakiennes dans leurs efforts pour reprendre et contrôler cette infrastructure cruciale. Pour la reprise de cette position stratégique, les Etats-Unis, qui ont commencé des raids le 8 août contre les positions de l'EI, ont mené près du barrage 23 frappes en deux jours ? samedi et dimanche ?, qui ont détruit ou endommagé des véhicules militaires et un poste de contrôle de l'EI. Depuis, le lancement de l'offensive de l'EI au nord de Bagdad, qui s'est étendue début août dans le nord de l'Irak, l'EI qui a proclamé fin juin un califat à cheval entre les deux pays sur les zones qu'il contrôle poussant à la fuite quelque 200 000 personnes, dont une majorité de Yazidis, et de chrétiens, c'est la première bataille que livrent les Kurdes aux terroristes. Un responsable de l'armée a assuré que les combats avaient cessé, précisant que certaines zones restaient inaccessibles en raison des bombes laissées par les éléments de l'EI.En Syrie voisine, l'EI est sous les feux croisés d'aussi bien de la rébellion que de l'armée syrienne, qui a mené dimanche 43 raids contre des positions de l'EI dans le Nord et l'Est syrien tuant 31 terroristes. L'opposition syrienne qui, elle aussi, subi les frappes de l'aviation d'Al Assad, a appelé les Occidentaux, Etats-Unis en tête, à intervenir contre l'EI en Syrie comme ils le font en Irak.Enfin, dans l'ouest de l'Irak, dans la province d'Al-Anbar, les terroristes de l'EI sont confrontés depuis vendredi à une contre-offensive menée par une coalition de plus d'une vingtaine de tribus sunnites, appuyée par les forces de sécurité.Dans cette province contrôlée majoritairement par l'EI, les combattants des tribus et les forces gouvernementales avaient repoussé les terroristes hors des secteurs qu'ils tenaient à l'ouest de la capitale provinciale Ramadi, et des combats avaient eu lieu dans d'autres zones, dont la ville stratégique de Haditha, plus au Nord.A. R.NomAdresse email
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Posté Le : 19/08/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Liberté
Source : www.liberte-algerie.com