Algérie

Suisses, Français et Turcs en attente à l'aéroport d'Alger



« Suisse Port », la compagnie spécialisée dans l’assistance en escale, ne pourra pas encore exercer à l’aéroport d’Alger. Cette société dont l’activité réside dans l’enregistrement, l’embarquement et le traitement des bagages pour le compte des compagnies aériennes en escale à l’aéroport international Houari Boumediène ne dispose pour le moment que d’une « attribution provisoire » octroyée après évaluation de son offre. C’est ce que nous a indiqué, hier, le directeur général de l’Entreprise de gestion des services aéroportuaires (EGSA), M. Mohamed Salah Boultif, en précisant que le contrat définitif n’est pas encore signé avec cette compagnie.

Les raisons, explique le responsable de l’EGSA, c’est que les deux autres soumissionnaires qui ont postulé à l’instar de Suisse Port, à savoir Celebi (Turquie) et Pelauile (France), ont introduit des recours après que la commission d’évaluation a retenu les Suisses. D’après M. Boultif, tant que la commission d’évaluation n’a pas tranché définitivement sur les recours, « Suisse Port » ne pourra pas encore commencer à travailler. Il faut savoir qu’après l’avis d’appel d’offres lancé par l’EGSA à la mi-juin dernier, une quinzaine de cahiers des charges avaient été retirés et seulement trois soumissionnaires ont répondu à l’appel. « C’est une nouveauté et une libéralisation de l’exercice de l’assistance en escale », dira le DG de l’EGSA qui souligne qu’auparavant cette tâche était assurée par la seule compagnie nationale Air Algérie. A la faveur d’un décret exécutif qui date de mars 2006 et qui fixe les règles d’exercice de l’assistance en escale, le département des transports en ouvrant ce service à la concurrence vise l’amélioration des prestations de services jusqu’au pied de l’avion à l’aérogare d’Alger fraîchement réceptionnée. La nouvelle aérogare d’Alger d’une capacité de six millions de passagers par an est dotée d’un parking d’avions d’une superficie de 214.000 m² avec une capacité de 14 aires de stationnement. Il faut rappeler, par ailleurs, que l’aéroport d’Alger est géré depuis le premier juillet dernier par le groupe français ADP (Aéroports de Paris) et ce, pour une période transitoire de trois mois sous l’égide de l’EGSA. Dans une déclaration à la presse il y a quelque temps, M. Mohamed Salah Boultif avait précisé qu’après cette période de transition, l’ADP va gérer par « délégation » l’aéroport pendant une période de quatre années.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)