Sucre

Les importations algériennes de sucre ont baissé de 9,16%, durant les quatre premiers mois de 2014, selon les Douanes algériennes.Elles se chiffraient à 369,90 millions de dollars durant les quatre premiers mois de l'année contre 407,21 millions de dollars à la même période de l'année précédente, en baisse de 9,16%. Les quantités de sucre importées ont atteint, de janvier à fin avril dernier,800 550 tonnes contre 747 004 tonnes à la même période de l'année dernière, soit une hausse de 7,2%, ajoute-t-on. En 2013, l'Algérie a importé 903,89 millions de dollars, en baisse de 7,8% par rapport à 2012, alors que les quantités importées ont totalisé 1,814 million de tonnes, en hausse de 7,02%. La même année, les cours du sucre sur le marché mondial ont chuté de plus de 25%, en raison d'une offre soutenue et de stocks en augmentation. Depuis quatre saisons, le marché mondial du sucre affiche un excédent d'offre.L'Organisation internationale du sucre a relevé que la saison actuelle, qui se termine fin septembre, devrait enregistrer un surplus de production de 4,427 millions de tonnes. Les cours du sucre ont poursuivi leur baisse la fin de semaine, alors que la récolte de canne à sucre avance bien au Brésil, premier producteur mondial de cette matière première. Le sucre est tombé jeudi à Londres à son plus bas niveau depuis deux mois (à 455 dollars la tonne) et vendredi à New York à son minimum depuis un mois et demi (à 17,47 cents la livre).Les prix mondiaux du sucre devraient continuer à chuter en 2013-14 avant de repartir modérément à la hausse au cours des années suivantes, sous l'effet des ajustements de production des producteurs de sucre et de la poursuite de la croissance de la consommation, d'après les prévisions de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). La croissance des exportations de sucre devrait être le fait de producteurs de canne à sucre dans les pays en développement en tête desquels le Brésil et la Thaïlande, et les importations devraient quant à elles être réparties sur un groupe plus large de pays, affirme la FAO.