Algérie

Structures relevant de la cinémathèque algérienne


Vaste programme de relance La Cinémathèque algérienne est en mouvement. Elle va enfin pouvoir jouer son rôle à travers une grande partie du pays : conserver et sauvegarder les supports cinématographiques, d?une part, et, d?autre part, répondre aux attentes des cinéphiles, à travers la promotion de différentes activités liées au 7e art. C?est du moins ce qu?on peut espérer à court et moyen termes dans le cadre d?un vaste programme de relance des activités de cette structure actuellement en pratique dans différentes villes, selon les dires du directeur général de cette infrastructure, Kamel Bouzaza, interrogé par l?APS à Béchar. Ainsi, plusieurs salles répertoriées sont en cours de rénovation à Tiaret, Saïda et Béchar ou en cours de réalisation à Sidi Bel Abbès. Les wilayas de Khenchela et de Biskra ont bénéficié, pour leur part, de l?attribution de deux salles relevant de la cinémathèque. Ce programme de relance permettra, en plus, la rénovation de plusieurs salles. On prévoit donc le renouvellement de sièges, de tapisseries et d?équipements techniques numériques de projection (son et acoustique) répondant aux normes internationales imposées dans les espaces culturels et artistiques. La Cinémathèque de Constantine, qui attend ses équipements de projection, bénéficierait peut-être de ce programme pour enfin rouvrir ses portes au public, la rénovation de la salle étant achevée depuis plusieurs années. L?APS reprend aussi les propos du conseiller à la direction générale de la cinémathèque nationale, Namar Mohamed qui affirme que l?opération pilote, relative à la création au niveau de chacune des salles de Sidi Bel Abbès, de cybercafés, bibliothèques, vidéothèques et salles de conférences « dans l?optique de faire de ces sites de véritables espaces de rayonnement culturel », est appelée à être généralisée à travers l?ensemble des salles relevant de la Cinémathèque algérienne. Cette dernière, qui contribue à la conservation et à la sauvegarde d?un patrimoine de plus de 10 000 longs métrages et 5000 courts métrages, ainsi que d?autres supports cinématographiques, compte mener une opération de renouvellement des copies de ses fonds filmiques dont les productions nationales, afin de les pérenniser et de les sauvegarder. Par ailleurs, on prévoit la construction d?un blockhaus pour la protection des supports cinématographiques des aléas de la nature, et tout particulièrement du syndrome du vinaigre qui contribue à la détérioration des copies de films. Que de bonnes nouvelles pour les cinéphiles qui, à défaut d?avoir accès à de nombreuses salles de cinéma, pourront du moins accéder à celles relevant de la cinémathèque. Celles-ci sont censées organiser des cycles cinématographiques de grands réalisateurs du monde entier, organiser des projections-débats... et, pourquoi pas, susciter des vocations. C?est du moins ce qu?on espère.
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