Algérie

Structures commerciales inexploitées


Conçues dans le cadre de l'absorption du commerce informel, plusieurs structures commerciales de proximité ne sont toujours pas exploitées. Réceptionnées il y a quelques années pour certaines d'entre elles, ces bâtisses appelées communément «100 locaux du président», sont livrées à la dégradation.Une gabegie qui vient s'ajouter aux autres dépenses superflues de l'Etat. Aux Bananiers, seuls quelques exploitants ont pris possession des locaux qui leur ont été affectés par l'APC. «Bien que cette structure soit bien située et avec une architecture moderne, les locaux sont désertés car ils n'ont pas été attribués à qui de droit», confie un bénéficiaire.
A Bordj El Bahri, les locaux sont complètement boudés par les bénéficiaires à cause de leur emplacement qui n'attire pas la clientèle, disent-ils. Entre-temps, la dégradation en a eu raison.
Pis encore, des marchands informels se sont installés durablement aux abords de la bâtisse. Pour ces marchands récalcitrants, installer des étals de fortune aux abords de la bâtisse et favoriser la vente à la criée semble plus lucratif. A El Marsa, ce projet censé soustraire les jeunes au chômage tourne au véritable fiasco. La plupart des locaux sont restés fermés. Seuls quelques attributaires les exploitent réellement. Les autres se sont accaparés les lieux sans grand impact.
Dans la commune de Bordj El Kiffan, un marché de proximité a été réalisé dans le but d'absorber le commerce informel qui envahit la ville ; cependant, ces locaux prévus initialement pour être attribués aux jeunes de la cité ont été vendus, nous apprend-on, au plus offrant par la régie foncière de la wilaya d'Alger.
Les jeunes de la cité ont organisé devant la structure plusieurs sit-in pour dénoncer ce qu'ils qualifient de «détournement» du marché, mais sans aucun résultat. Le marché est toujours fermé. Les propriétaires ne veulent vraisemblablement pas l'exploiter. Les autorités se sont penché plusieurs fois sur cette question. A l'heure actuelle, les déclarations officielles sonnent comme des effets d'annonce.
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