Stop ! Inflammation...

Inflammation ! Ne voilà-t-il pas un mot qui, malgré l'ésotérisme qui l'entoure, apporte immédiatement une réponse à toutes les questions possibles autour de la douleur que ressentirait l'organisme. Une réponse dans le sens où tout individu qu'un autre qui en croiserait un autre en userait pour dire qu'il a mal quelque part sans s'expliquer où situer l'origine de ce mal. Sauf que cela meuble quelque part la discussion. En réalité et selon le Vidal, toute inflammation n'est que celle (réponse) de l'organisme à une infection qui se manifeste diversement. La certitude dans cette affaire étant que lorsqu'il y a inflammation il existe forcément une douleur à traiter ou sinon un début de pathologie à diagnostiquer. Enfin comme tous les bobos possibles, les inflammations ont bien évidemment leur remède et par voie de conséquence elles se traitent sauf qu'il faudrait que ça soit le médecin qui en décide et non pas faire cela au jugé sur les conseils de mémé ou d'un ami qui aurait éprouvé le même mal et qui, étrangement, ne se souvient plus quand sauf que le traitement qui lui a été «révélé» par un autre ami lui a permis de «s'en sortir». Quoiqu'il en soit, et sans qu'il n'y ait nul besoin d'affoler tout lecteur à forte propension hypocondriaque, une montée de la chaleur corporelle, une accélération du rythme cardiaque sont des signes indicateurs susceptibles d'inviter quiconque les éprouve à toquer à la porte du médecin de famille. L'inflammation est donc révélatrice d'un problème de santé qui risquerait d'être plus important que tout individu ne peut l'imaginer. Il pourrait être possible de s'en relever en faisant la sourde oreille aux douleurs, mais dès lors c'est le système immunitaire qui pourrait en pâtir. Alors autant se dire que comme sur une voie ferrée que l'on doit traverser l'attention est recommandée car «un train peut en cacher un autre». C'est une manière comme une autre de voir l'inflammation dont il ne faut pas négliger les conséquences collatérales.A. L.