« Le projet dustatut particulier» du secteur de l'Education nationale a été le centre de laconférence régionale des cadres syndicalistes de douze wilayas de l'Ouestaffiliés à la Fédération nationale des travailleurs de l'Education (FNTE). Larencontre, qui se tient depuis hier à la Munatec de Canastel, permettra auxsyndicalistes de présenter le projet de chaque wilaya pour arriver à l'issuedes débats à un seul projet «régional» de statut particulier. Cinq commissionsreprésentant les différents corps des travailleurs de l'Education ont étéinstallées, hier, pour l'enrichissement de ce projet «régional». Une foisélaboré et approuvé, il sera transmis, avec trois autres projets régionaux, àla direction nationale de la FNTE qui aura la tâche de composer un projetnational de statut particulier qui sera déposé, ensuite, avant la fin du moisde juin prochain au Palais du gouvernement. Si tout se passe normalement, leprojet de statut particulier sera prêt, avec la grille des salaires, le moisd'octobre prochain, signale-t-on. «Le ministère mène depuis des années desréformes scolaires sur tous les niveaux, mais il a négligé le moteur du systèmeéducatif qui n'est que l'enseignant. Durant cette dernière décennie, lesconditions de travail des enseignants n'ont cessé de se dégrader et on estarrivé à un temps où l'enseignant n'arrive plus à acheter un livre pour sedocumenter», déplore M. Boussâada, membre du bureau national de la FNTE etsecrétaire de wilaya du SETE. Et d'enchaîner: «Notre objectif est d'élever leniveau de vie des enseignants à travers l'amélioration de leurs conditions detravail et l'augmentation conséquente des salaires de cette frange. Cela neserait possible qu'après l'instauration d'un nouveau statut particulier destravailleurs de l'Education».Un salairemensuel entre 40.000 et 60.000 dinars, la révision des conditions de promotioninterne des enseignants et l'amélioration des conditions de travail sont, entreautres, les principaux points approuvés dans ce projet de statut particulier.Les syndicalistes interrogés semblent optimistes quant à l'approbation de leursrevendications, puisqu'une ordonnance du chef du gouvernement stipule que leprojet de loi ne peut être déposé devant l'APN sans le visa de la FNTE/UGTA. «On reste, toutefois,ouvert aux propositions des autres syndicats du secteur qui veulent participerà l'enrichissement de ce projet», conclut notre interlocuteur.
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Posté Le : 19/04/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Sofiane M
Source : www.lequotidien-oran.com