Salim Belkessam, le chargé de communication au
ministère de la Santé,
de la population et de la réforme hospitalière a révélé hier sur les ondes de
la radio nationale que le statut particulier des adjoints médicaux
anesthésistes et réanimateurs (AMAR) sera promulgué incessamment et viendra
répondre aux préoccupations de ce corps de la santé publique.
Le même responsable a précisé
qu'il sera question ensuite de la promulgation du régime indemnitaire et que le
texte réglementaire régissant la mission de ce corps prévoit entre autres la
graduation permettant à ces praticiens d'évoluer dans leur carrière professionnelle
pour atteindre des postes supérieurs. Aussi, il est question de réunir les
conditions, selon M. Belkessam, pour une formation de
qualité avec la condition de l'obtention du baccalauréat plus cinq années
d'études comportant une durée de deux ans pour la formation théorique et trois
pour la pratique auprès des établissements hospitaliers. Les étudiants auront à
se présenter à un concours pour une autre formation de deux années à l'issue de
laquelle ils obtiendront le diplôme d'adjoint médical en réanimation et
anesthésie.
L'annonce de la promulgation
prochaine du statut des AMAR intervient à un moment de tension engendrée par
une grève illimitée qui était hier à son 46ème, une grève ponctuée par
plusieurs sit-in observés aussi bien au niveau des hôpitaux que devant le siège
du département ministériel de Djamel Ould Abbes. La plate-forme des revendications des AMAR
s'articule sur une plus grande protection juridique de ce corps dont la mission
se situe entre celle des praticiens et des paramédicaux.
C'est sur la base de cette
situation intermédiaire qu'a été conçue la plate-forme de revendications qui
met l'accent également sur la nécessité d'une formation de qualité. Abdelkader Mekid, membre de la commission nationale des AMAR résume à
cinq les doléances formulées par ce corps à savoir la protection juridique et
médicale, la revue à la hausse de la durée de formation, la création d'un
institut supérieur de formation d'anesthésistes et réanimateur, telle que
promise par le ministre de la
Santé et enfin la revue à la hausse de la catégorie à savoir
la 13 au lieu de la 11 actuellement en vigueur.
Le même représentant estime que
les 5 revendications sont réalistes et réalisables. Dans les rangs de ce corps,
on a toujours refusé d'être associé aux paramédicaux qui avaient leur propre
statut promulgué par le décret exécutif 91/109 et alors qu'ils attendaient à ce
que ce texte révolu soit amélioré et adapté aux données actuelles, il a été
dilué dans le statut des paramédicaux. Sans aucun complexe de supériorité, disent-ils,
ils estiment de par la particularité de leur mission médicale faite de gestes
médicalisés et de responsabilité pénale en cas d'erreurs, un texte plus adéquat
s'impose, sachant que dans la majorité des cas, leur présence dans les blocs
opératoires est efficiente.
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Posté Le : 21/07/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah C
Source : www.lequotidien-oran.com