Algérie

Statut particulier de l’Education nationale



On est loin de la revendication d’un salaire à 100.000 dinars On est loin de la revendication d’un salaire moyen à 100.000 dinars pour l’enseignant, mais les travailleurs de l’Education nationale obtiennent plus que le minimum, grâce au nouveau statut. Ce dernier a été codifié à travers le décret exécutif portant statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps spécifiques de l’Education nationale. Désormais, les dispositions particulières applicables aux fonctionnaires appartenant aux corps spécifiques de l’Education nationale sont connues. La nomenclature ainsi que les conditions d’accès aux divers grades et emplois correspondants sont également fixées. Ce statut particulier, qui est passé au rang de véritable enjeu du bras de fer entre gouvernement et syndicats autonomes, pourrait en fin de compte, contenter une majorité du personnel de l’Education nationale. Il concerne, en effet, les enseignants, mais aussi les personnels d’Education, de l’orientation scolaire et professionnelle, de laboratoire, de l’alimentation scolaire et de l’intendance. Ces catégories de fonctionnaires sont soumis aux droits et obligations prévus par l’ordonnance portant statut général de la Fonction publique et assujettis au règlement intérieur de l’établissement dans lequel ils exercent. Les enseignants issus des établissements de formation spécialisée ainsi que ceux recrutés par voie de concours subissent, au cours de la période de stage, un examen de titularisation comportant des épreuves pratiques et orales. Les adjoints de l’Education, les attachés de laboratoire, les conseillers de l’orientation et de la guidance scolaire et professionnelle, les intendants et les sous-intendants sont soumis, au cours de la période de stage, à une inspection de titularisation effectuée par une commission. Les rythmes d’avancement dans les échelons sont fixés à 3 durées (minimale, moyenne et maximale). Toutefois, les fonctionnaires relevant des corps enseignants bénéficient d’un rythme d’avancement fixé à 2 durées, minimale et moyenne. Les fonctionnaires de l’Education nationale sont affectés initialement pour une durée de 3 années scolaires. A l’issue de cette période, ils sont tenus de participer au mouvement annuel. Les stagiaires nommés antérieurement au 1er janvier 2008 sont intégrés en qualité de stagiaire et titularisés après accomplissement de la période d’essai. A titre transitoire et pendant une durée de cinq (5) années à compter de fin octobre 2008, l’ancienneté exigée pour la promotion à un grade ou la nomination dans un poste supérieur est appréciée cumulativement au titre du grade d’origine et du grade d’intégration. Comme promis par le ministre de l’Education nationale, le corps des professeurs techniques des lycées n’a pas été oublié. Ceux-ci exerceront leurs activités dans les lycées et assureront un service hebdomadaire de 22 heures. Les professeurs techniques des lycées, chefs de travaux, sont chargés d’assister les professeurs de l’enseignement secondaire dans la coordination des enseignements pratiques et d’initier les élèves à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. S’agissant de ce qui représente le plus important pour les fonctionnaires, à savoir les critères de la rémunération (soit l’indice minimal et le point indiciaire qui est de 40 dinars), il faut savoir que le plus modeste des enseignants du primaire (au grade d’instructeur) percevra un salaire de base fixé à 15.360 dinars. Un professeur d’enseignement moyen jusqu’à 23.120 dinars. Cette rémunération monte à 24.840 pour le professeur d’enseignement secondaire et à 28.520 pour les professeurs agrégés, ce qui représente le sommet salarial. S’agissant des autres corps, la rémunération peut aller jusqu’à 18.120 pur un conseiller d’orientation scolaire et professionnelle, à 15.160 pour un attaché de laboratoire, alors qu’un intendant doit percevoir près de 23.120 dinars de rémunération mensuelle. Rappelons que le CNAPEST (Conseil national autonome des professeurs de l’Enseignement secondaire et technique) avait formulé au cours de cette année la revendication d’un salaire moyen de 101.812 DA pour les professeurs de lycée, un montant évalué à partir de l’inflation de 1990 à 2008. Amine B.


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