Stations inter-wilayas: Les chauffeurs de taxis crient à l'insécurité

? Les chauffeurs de taxis domiciliés aux deux stations de taxis inter-wilayas de l'USTO et de la cité Djamel ont demandé l'aide des services de la sûreté de la wilaya d'Oran pour mettre un terme aux actes d'agression dont sont victimes les usagers et parfois les chauffeurs de taxis.Ils réclament qu'un dispositif de police soit mis en place dans les deux stations et ce afin de sécuriser les sites et répondre ainsi aux attentes des clients et des exploitants des lieux. «Nous avons adressé une demande d'audience, au chef de la sûreté de la wilaya d'Oran pour lui faire part de nos préoccupations», a indiqué, hier, le président du bureau local de l'organisation nationale des transporteurs algériens (ONTA). Plusieurs plaintes ont été déposées, pour agression, par des chauffeurs de taxis et des usagers citoyens, a indiqué notre interlocuteur précisant que l'installation d'un poste de police est très souhaitée par tout le monde.
Notre interlocuteur évoque également le problème de la concurrence déloyale de la part des chauffeurs clandestins qui ont envahi les alentours des deux stations au su et au vu de tout le monde. Le syndicat espère qu'avec la présence des agents de police, le problème des taxis clandestins sera résolu.
Tout en axant sur l'impact de l'installation d'un poste de police, le porte parole du bureau de wilaya de l'organisation a rappelé la nécessite de mettre sur pied le plan de transport et le plan de circulation de la ville d'Oran. A l'approche des jeux méditerranéens, ces plans vont permettre de réorganiser la circulation urbaine et sub-urbaine et lutteront efficacement contre toute forme d'anarchie, indique le même responsable.
Outre ces doléances, le syndicat demande qu'il y ait une seule station de taxis inter -wilayas au lieu de deux, situées dans le quartier de l'USTO et celui de cité Djamel. Il précise, à ce titre, qu'un projet de réalisation d'une seule station pour l'inter wilaya, à Sidi Maârouf, avait été annoncé, il y a quelques années, mais aucune suite n'a été donnée au projet. Avec plus de 1000 chauffeurs de taxis, le syndicat réclame une seule enceinte qui sera dotée de toutes les commodités.