STATIONNEMENT ANARCHIQUE Les poids lourds, un vrai fardeau

Les habitants dela rue Soufi Zoubida, cette longue artère qui traverse de bout en bout lequartier de Maraval, se plaignent, ces derniers temps, du stationnementanarchique qui y prévaut, à cause des nombreux camions qui viennent charger oudécharger leurs marchandises chez les grossistes d'alimentation généraleinstallés dans le coin.  Une petite tournée dans les parages confirmecela et les automobilistes riverains trouvent tout le mal du monde pourstationner devant leur demeure ou, pire encore, pour ceux qui viennentaccompagner des malades pour des consultations médicacles au niveau de laclinique d'ophtalmologie située dans la même rue. Il n'y a pas que le quartier de Maraval oùl'on rencontre pareille situation. A St-Eugène, la rue Maupas exactement, oùl'obstruction de la longue ruelle par les marchands de fruits et légumesambulants bloque toute circulation tout au long de la journée. Les alentoursdes Halles centrales, dans le quartier de Cuvelier, le quartier d'El-Hamri avecles nombreux vendeurs de céramique de l'avenue des martyrs et les exemples sontnombreux pour illustrer le phénomène qui prend de plus en plus de l'ampleurdans une ville qui se sent déjà à l'étroit, à l'exemple du boulevard Mascara oùle stationnement et la circulation automobile et même piétonne est gênée parles poids lourds, stationnant parfois en deuxième position, venus déchargerleurs marchandises. Que faire, hormis brandir les arrêtés qui ne durent que letemps d'une campagne de quelques jours.Pour les citoyenstouchés par le problème, la solution réside dans la réglementation de lacirculation, notamment les stationnements qui ne peuvent avoir lieu que sur uncôté de la chaussée comme c'est le cas au niveau de l'avenue Choupôt, devenuepar le commerce un véritable centre-ville. L'on suggère aussi d'interdire auxcamionneurs l'enlèvement ou le déchargement des marchandises au-delà de 9heures du matin comme le précise un arrêté pris à l'encontre des grossistes duboulevard Mascara.  L'on ne peut que constater dans le proposqu'il suffit qu'une seule ruelle soit bloquée à la circulation pour des travauxou autres pour que l'anarchie s'installe partout avec tous les désagrémentspossibles.