Station d?eau
La pollution est-elle une psychose ? Les habitants d?Alger-Est se doutent que les eaux distribuées à partir des quatre stations de pompage sont polluées. Pour eux, l?infiltration des eaux malpropres dégagées par les canalisations dégradées risque de rendre l?eau non potable. En effet, ces quatre stations ont été, selon les responsables du secteur concerné, prévues pour alimenter plus de 20 000 habitants des communes d?El Harrach, des Eucalyptus, de Sidi M?hamed et de Baraki. « Comme elles ont été réalisées sur des espaces, autrefois verdoyants, c?est dire que c?est une anomalie technique. L?infiltration hydrique n?a pas encore été constatée », arguent les services techniques des maîtres des ouvrages. Pour mieux se défendre, les cadres de la Seaal affirment qu?ils procèdent au recours quotidien d?une soixantaine d?opérations d?analyse, de traitement et de suivi au niveau de toutes les stations d?épuration d?eau dans la capitale. Les consommateurs avaient mis en garde contre la propagation de certaines maladies infectieuses issues de décharges publiques. Celles-ci entourent le périmètre sur lequel les stations sont implantées depuis plus de 12 ans. Leurs équipements ont été mis en place à des périodes espacées. Les citoyens mettent, ainsi en cause la compétence des services de l?entreprise d?approvisionnement en eaux domestiques et industrielles (ex-Epidemia). « Cet argument est sans fondement », avancent les gérants de l?Algérienne des eaux, en charge de la gestion de cette matière vitale. Pour sa part, l?inspection de l?environnement n?exclut guère l?hypothèse de la psychose de pollution. Cette hantise ne cesse de se propager après les intoxications enregistrées, en juillet dernier, dans plusieurs communes, environ 40 cas et un décès, aux Eucalyptus.
Posté Le : 03/09/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : E. Yazid
Source : www.elwatan.com