Staouéli

Les élèves du lycée Ben Abdelmalek Ramdhane, dans la commune de Staouéli, réclament une cantine pour leur établissement.«Nous sommes obligés de rentrer chez nous en courant pour pouvoir manger et revenir au moment où nos collègues du lycée colonel Amirouche bénéficient du régime de demi-pension», affirme un élève. Ceux qui habitent loin préfèrent déambuler dans les rues de la ville et casser la croûte dans les fast-foods, nombreux à Staouéli. «Si je me déplace jusqu'à Aïn Benian, je serai sûrement en retard, dit une élève en 3e AS. Je mange avec mes copines dehors. C'est la seule solution puisque contrairement à une de nos amies, nous ne sommes pas bien épaulées pour accéder à la cantine du lycée colonel Amirouche.»A défaut de joindre la direction de l'éducation d'Alger-Ouest, le P/APC de Staouéli nous explique la raison pour laquelle ces élèves n'ont pas droit à la cantine du second lycée, c'est parce que la gestion de cette dernière est interne. «En l'absence d'une dérogation de l'académie et d'une augmentation de la subvention, l'intendant ne peut recevoir des élèves étrangers à l'établissement. Ceci, contrairement aux établissements scolaires, dont la gestion revient à l'APC, où nous avons une cantine globale pouvant accueillir les élèves de deux ou trois établissements.» Sachant que la procédure est facile, qu'attendent les responsables de ces deux établissements pour demander la dérogation de la direction de l'éducation et épargner à ces élèves tant de misère '