Algérie

Stade de Douéra.. Le projet a besoin de 1000 milliards pour son achèvement



La wilaya a présenté une demande d'avance de 500 milliards auprès du trésor public comme première tranche sur l'enveloppe nécessitée par le projet.De surprise en surprise, le secteur de la jeunesse et des sports à l'instar d'autres secteurs budgétivores, n'a pas fini de dévoiler ce qui se passe dans ses arcanes. Hier, lors de la visite du wali d'Alger dans quelques projets de ce ministère, le chargé du suivi des projets des deux stades de Baraki et Douéra, Mohamed Berkoun, a déclaré que «ce projet a besoin pour sa finalisation de 1000 milliards de centimes». Cette somme vient donc, gonfler les surcoûts de ce stade tout comme son semblable de Baraki. Globalement le coût de ce projet, actuellement en phase de béton uniquement, est estimé à 2500 milliards de centimes. La wilaya a présenté une demande d'avance de 500 milliards auprès du trésor public comme première tranche sur l'enveloppe nécessitée par le projet. M. Berkoun a relaté les différentes étapes qu'a traversées le projet du stade de Douéra où malheureusement on ne peut qu'être désolé sachant qu'il traîne depuis quinze ans. La décision de le lancer remonte en effet à 2004. Il était prévu du côté de Kheraïcia.
Faute d'études sérieuses le projet traîna jusqu'en 2010 pour annoncer son transfert vers la commune de Douéra. De 2010 à 2014 pour des raisons ignorées ou non avouées, peut-être un secret d'Etat, le projet est à l'arrêt et ne sera repris qu'en 2015 par une entreprise française EGIS. A présent c'est le fonds qui vient à manquer et on quémande les mille milliards dont la moitié en urgence si on veut être au rendez-vous avec sa réception prévue vraisemblablement en juin 20120. Mais à vue d'?il, cette date ne sera qu'un simple rendez-vous à reporter. Le stade de Douéra et légèrement à moindres dégâts celui de Baraki auront englouti des sommes faramineuses. Si au moins ils ont été livrés dans les délais. Plus de quinze ans après, nous voici toujours en attente de savoir à quand ces deux infrastructures ô combien nécessaires ! pour la jeunesse d'Alger et de tout le pays, connaîtront leur inauguration. Même les petits projets ne semblent pas avancer comme l'ont constaté les présents à la visite du wali d'Alger hier, dédié aux projets des piscines semi-olympiques à Ouled Chebel, Tessala El Merdja, Douéra ainsi que le complexe sportif de Chéraga. La déception d'Abdelkhalek Siouda se lisait au niveau de chacun des projets à cause des retards cumulés pour de si petites réalisations. Des remarques sèches ont été adressées aux entreprises mises en cause qualifiées de traînardes. «Je constate que c'est le même BET et la même entreprise, qui est chargée de tous les projets, ce n'est pas normal. On ne peut être au four et au moulin», s'écrie le wali tout en ordonnant à son collaborateur direct de préparer tout de suite les mises en demeure nécessaires à adresser aux récalcitrants. Joignant le geste à la parole, le wali a procédé à la réduction des délais de six mois pour chaque projet, expliquant que ces derniers (les délais) ont été gonflés. Le wali a également instruit ses collaborateurs de prendre langue avec les entreprises afin de procéder à l'enlèvement de leurs centrales à béton installées sur les sites des projets dans un délai d'un mois au plus. Pour le commis de l'Etat, «les entreprises concernées n'ont pas à utiliser le site du projet pour vendre leur béton, ils n'ont qu'à installer ailleurs leurs bétonnières qui en plus du commerce fait de manière illicite portent atteinte à l'environnement de nos projets». «Il y a lieu de savoir enfin, que la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya a lancé plus d'une vingtaine de projets de piscines semi-olympiques à travers le territoire d'Alger pour une enveloppe globale de plus de 730 milliards de centimes à réceptionner, vers la fin de l'année en cours», selon le directeur. Une dizaine d'autres piscines sont lancées et gérées par les APC.


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