Stade de Basket-ball du 5 juillet : Les entraînements dans le noir

Les clubs de basket-ball ne disposant pas de terrain d'entraînement et de jeu au niveau de leurs communes et qui se rabattent sur les terrains des sports collectifs du complexe du 5 Juillet, à l'instar du Nadi Riadhi de Dely Ibrahim, éprouvent les pires difficultés à assurer les entrainements de leurs équipes, en séances nocturnes, faute d'éclairage.C'est dans l'obscurité totale que se font les entrainements consacrés essentiellement aux exercices physiques et à la mise en forme des joueurs ravis de fouler de nouveau le terrain après une si longue absence due à la pandémie de la Covid-19. La préparation tactique avec ballon est ainsi sacrifiée en attendant la décision des responsables du complexe olympique, qui tarde à venir, d'allumer les projecteurs des terrains de basket. La frustration des coachs, des joueurs et de l'encadrement des équipes domiciliées au niveau de cette infrastructure sportive est d'autant grande qu'à quelques mètres des stades de basket plongés dans le noir, le stade de football est toujours éclairé même lorsqu'il n' y a pas de compétition programmée.
Les responsables du complexe ne semblent pas prêter attention à cette situation qui perdure depuis la reprise des entrainements de basket, il y a plusieurs jours. Un effort est également attendu pour équiper les terrains en panneaux de basket (les clubs sont contraints de se présenter avec leur propre attirail qui est démonté à la fin de chaque entrainement). L'aménagement des espaces entourant les terrains de jeu envahis par les herbes folles et les détritus est un autre point noir qui mérite d'être sérieusement pris en charge. Tout comme les vestiaires exigus et dépourvus des commodités les plus élémentaires poussant les joueurs à se changer à l'air libre et à déposer leurs sacs et vetements au pied des panneaux.
Autrefois joyau infrastructurel du secteur des sports, le complexe du 5 Juillet n'est plus aujourd'hui que l'ombre de lui-même, livré à l'abandon et dépourvu d'équipements... Malgré tous ces aléas, les clubs et les particuliers, jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, sont nombreux à fréquenter assidûment ce site très prisé par les amateurs de jogging et de marche de santé. Les responsables du secteur de la jeunesse et des sports ont le devoir de réhabiliter cette infrastructure qui avait fait, par le passé, les beaux jours du sport national.
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