Algérie

Stabilité du panier Opep autour de 82 dollars Bonne nouvelle pour l'Algérie



Stabilité du panier Opep autour de 82 dollars Bonne nouvelle pour l'Algérie
Les prix du pétrole ont fini légèrement au-dessus de l'équilibre vendredi à New York, se stabilisant après de très fortes chutes depuis la mi-juin, dans un marché rassuré par de bons indicateurs américains et une bonne demande en essence.L'Algérie et le pétrole, une histoire d'amour qui dure depuis des lustres. Une histoire d'amour que rien ne semble pouvoir arrêter. Ni les aléas du temps, ni les soubresauts de l'histoire, ni même les catastrophes économiques suscitées par une très forte dépendance aux hydrocarbures. L'Algérie est droguée au pétrole. Une toxicomanie pétrolière si maladive et si obsessionnelle. Oui, aujourd'hui, nos dirigeants développent des obsessions autour du pétrole, des barils, des pipelines, du gaz et des gazoducs. A les entendre, dans la vie, tout ce qui compte est d'avoir un bon prix de baril de pétrole. Ce qui importe pour l'Etat algérien c'est la découverte de nouveaux gisements de pétrole et de gaz. C'est le seul espoir d'une vie heureuse. C'est le seul symbole qui unifie les rangs, rassemble la population et calme les angoisses. Le pétrole, encore et toujours, est le sang qui coule dans les veines des Algériens. La récente chute des prix du pétrole a mis l'Algérie dans l'embarras. Toutefois, les choses commencent à se stabiliser Ainsi, le prix du panier Opep est resté inchangé sur une semaine à 82,37 dollars le baril lundi, soit le même seuil atteint une semaine auparavant, a indiqué hier l'Organisation sur son site internet.Le prix de ce panier, aujourd'hui à 82,37 dollars le baril, était tombé sous le seuil psychologique des 100 dollars en juin dernier, dans le sillage de la chute des cours sur les marchés mondiaux influencés par le niveau de l'offre, pour remonter au pic de 112,80 dollars le baril en août dernier.Pour rappel, l'Opep, qui produit près de 35% de la production mondiale, avait abouti, en mai dernier lors de sa réunion à Vienne, à un statu quo, en maintenant inchangés ses niveaux de production au seuil de 30 millions de barils/jour.Lors de sa prochaine réunion prévue le 27 novembre, les pays membres ne semblent pas opter pour une réduction de leur production pour faire remonter les prix.Introduit en juin 2005, le panier de l'Opep comprend le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Oriente (Equateur), Iran Heavy (Iran), Basra Light (Irak), kuwait Export (Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigeria), Qatar Marine (Qatar), Arab Light (Arabie Saoudite), Murban (EAU) et le BCF 17 (Venezuela).L'offre mondiale de brut est notamment alourdie par l'exploitation du pétrole de schiste aux Etats-Unis, dont la production s'est affichée début octobre à des records depuis juin 1985. Même s'ils ne l'exportent pas, cela déséquilibre le marché mondial en forçant leurs anciens fournisseurs à trouver d'autres débouchés sur un marché déjà bien approvisionné.Le surplus (d'offre) vers lequel s'avance l'industrie pétrolière l'année prochaine semble décourageant, même sans levée des sanctions envers l'Iran et avec une production libyenne erratique, soulignait David Hufton, analyste du cabinet PVM. Ainsi, le pessimisme sur les prix reste très répandu et les analystes abaissent tous leurs prévisions de prix pour l'année prochaine, relevait M. Hufton. La semaine dernière, les prix avaient amorcé un rebond après la publication d'informations de presse laissant entrevoir une réduction de l'offre de l'Arabie saoudite, le chef de file de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), en septembre par rapport à août.Mais la probabilité d'une baisse unilatérale de l'offre saoudienne a diminué malgré les bas prix après des commentaires de responsables saoudiens qui ont estimé qu'ils étaient prêts à tolérer une période de prix bas, relevaient les analystes de Deutsche Bank.Les investisseurs continuaient ainsi de surveiller tout commentaire des membres de l'Opep, avant la réunion du cartel le 27 novembre prochain à Vienne au cours de laquelle ils discuteront notamment de leur plafond commun de production, fixé à 30 millions de barils par jour depuis fin 2011.




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