L'épineuse question du recouvrement des taxes et droits sur l'occupation
des espaces publics a été au centre d'une réunion organisée par la division des
affaires économiques de l'APC d'Oran avec les représentants des secteurs
urbains qui devront constituer l'un des instruments pour renflouer les caisses
communales.
Le maire d'Oran a d'emblée fait
remarquer que des dépassements sont observés dans l'occupation illégale de la
voie publique, en illustrant ses propos par une équation qui en dit long sur
tout ce qui reste à faire dans ce domaine: 52 autorisations pour terrasses
alors qu'on dénombre plus d'un millier d'espaces squattés. Sur le plan
financier, le montant des recettes n'a été que de 40 millions de cts en 2009. A
ce sujet, les différents intervenants ont mis en relief la nécessité de voir
les secteurs urbains s'impliquer à fond dans cette démarche à travers le
recensement de tous les espaces afin de les réguler soit en leur octroyant des
autorisations ou en leur interdisant si les conditions ne sont pas réunies.
Mais cela est-il suffisant ? Aux dires du premier magistrat de la ville, un
opérateur privé en provenance du Moyen-Orient mène la vie dure aux services de
contrôle alors qu'il occupe illégalement la place de la Punaise, sur le front
de mer.
Cela signifie en clair que si des
moyens plus dissuasifs ne sont pas donnés à la commune, il sera difficile
d'avancer sur ce plan et ce sera l'éternel diagnostic. D'autres défaillances
ont été relevées tels les taxes de séjour, les panneaux publicitaires ou encore
l'occupation des trottoirs et les droits d'étalage, perdus par la municipalité
depuis la disparition inexpliquée du «goumreg».
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Posté Le : 02/09/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah C
Source : www.lequotidien-oran.com