Garanti par la Convention internationale des droits de l'enfant, le sport demeure un facteur essentiel pour l'épanouissement de l'enfant.«Le jeu, les loisirs et, notamment, le sport sont des droits fondamentaux pour les enfants, au même titre que la santé ou l'éducation. Confiance en soi, prise d'initiative, apprentissage des principes de tolérance, de respect et d'ouverture aux autres», stipule l'article 31 de la Convention internationale des droits de l'enfant. L'Algérie, à l'instar de nombreux pays, adhère au programme de l'Unicef en direction des enfants. En septembre 2013, Mohamed Tahmi, qui était ministre de la Jeunesse et des Sports à l'époque, avait signé un programme de coopération entre le MJS et l'Unicef, représenté par Thomas Davin.L'accord visait à renforcer les liens entre les deux institutions. «Ce programme, qui s'articule, entre autres, autour de la formation de formateurs, d'une stratégie de communication en direction des jeunes ainsi qu'une étude sur leur participation à l'élaboration, la mise en ?uvre et l'évaluation des programmes de nos établissements de jeunesse, répond au mieux à notre démarche visant à établir un véritable partenariat actif avec les jeunes et leurs associations», disait M. Tahmi. Le plan biannuel avait été lancé en janvier 2014, en présence toujours de MM. Tahmi et Davin. L'objectif était de donner le coup d'envoi au cycle de formation de formateurs sur le droit à la participation et leur rôle dans le développement du partenariat social avec les adolescents et les jeunes.SensibilisationL'Algérie s'est également jointe, le 9 décembre 2013, à l'initiative du projet «END violence», qui a pour but de mettre un terme à la violence envers les enfants. Un match avait été initié à l'époque entre des jeunes des quartiers défavorisés et d'anciens joueurs internationaux, le 1er mars dernier au stade d'El Biar. Le match a été une réussite et les enfants venus nombreux assister à cette rencontre étaient aux anges. Après des photos souvenir avec d'anciennes stars du football, dont Rafik Saïfi, tous les enfants sont repartis chez eux avec un cachet sur la main où était mentionné : «Tous contre la violence faite aux enfants». «C'est ainsi qu'on pourra aborder ce sujet en famille et que l'on pourra combattre ce phénomène qu'est la violence», a dit l'ambassadrice de l'Unicef, Salima Souakri.L'ancienne judokate a également pris part à un spot publicitaire mettant en exergue la violence infligée aux enfants, qu'il soient à la maison, dans le quartier ou même à l'école. «La violence est diverse. Il ne s'agit pas seulement de frapper quelqu'un. Car il y a aussi la violence verbale. Le mépris qu'on affiche parfois envers des enfants handicapés est aussi une autre forme de violence», a ajouté l'ambassadrice de l'Unicef. Ces initiatives ne sont qu'une goutte dans le grand océan du silence dans lequel sont confinés le plus souvent les enfants. Et il faudra la contribution de tous pour «rendre l'invisible visible», comme l'indiquait le célèbre acteur Liam Neeson dans un spot au profit de l'Unicef.
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Posté Le : 21/11/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Farouk Bouamama
Source : www.elwatan.com