Algérie

Spéculation effrénée sur les documents officiels



Spéculation effrénée sur les documents officiels
La spéculation a touché les imprimés les plus demandés, à l'instar des fiches et certificats de résidence et le formulaire pour l'obtention de la carte grise.La vente illicite de documents officiels et d'imprimés de l'état civil dans les kiosques tend à se banaliser dans la ville de Tamanrasset. L'absence de ces consommables dans les administrations et les services d'état civil de l'APC a fait de cette activité un bon filon pour les librairies.Pour vérifier cela, il suffit de se rendre au service d'état civil de la municipalité pour s'en rendre compte. Les imprimés de cette administration sont vendus dans les kiosques y attenant contre la somme de 10 DA l'unité.L'investissement n'est guère dispendieux. À notre grand étonnement, les préposés aux guichets narguent les citoyens en leur préconisant d'aller acheter le document ailleurs. La spéculation a touché les imprimés les plus demandés, à l'instar des fiches et certificats de résidence et le formulaire pour l'obtention de la carte grise. Plus grave encore, une fois le document acquis, l'intéressé est appelé à le remplir lui-même puisque les guichetiers refusent de le faire, avons-nous constaté in situ. Constat : Nous avons demandé au chef de service de l'état civil, Tazouli Abdelkader, de nous faire délivrer une fiche de résidence. Sa réponse fut la suivante: "Vous allez d'abord vous procurer un imprimé vierge chez le buraliste d'en face avant de venir". Chose faite. Là encore, il refuse de remplir l'imprimé en disant : "Ecoutez, je suis chargé de la signature et je ne m'amuse pas à écrire. Je n'ai pas le temps pour ça". Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales ayant fait de la modernisation de l'état civil son cheval de bataille devrait se pencher sur "cette situation qui risque d'aboutir au trafic et à une falsification à grande échelle", a-t-on mis en garde. Les fonctionnaires d'état civil entrent à 9h et sortent à 11h et reviennent rarement l'après- midi. C'est grave, on ne se demande réellement où est l'Etat ', s'interroge-t-on. Il est à noter que ces problèmes ont été déjà soulevés au ministre de l'Intérieur Noreddine Bedoui, lors de son passage à Tamanrasset, toutefois aucune mesure n'a été prise, notamment concernant la vente des imprimés d'état civil.RABAH KARECHE




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