Algérie - Revue de Presse

Spectacles : Aman Aman et les Algérois !



Le Panaf' s'en est allé, plus rien n'est programmé à Alger. Les nuits se ressemblent, rien de ce qui a marqué Alger vingt jours durant n'y est visible. Tous les Algérois redeviennent les pantouflards qu'ils ont toujours été. Bariza de Sétif, Mourad Djâafri, la troupe de danse traditionnelle, Aman Naman de Namibie qui ont pris pied sur l'espace aménagé à El Kettani, tous ont disparu du décor. A la Safex des Pins maritimes et sur toutes les places publiques, les spectacles furent nombreux, mais au lendemain du 20 juillet, rien d'apparent. Toutes les places d'une capitale, dont certaines sont en partie squattées, ont été concernées par ces spectacles, sauf la place des Martyrs à la Basse Casbah. Les services communaux de La Casbah se sont exprimés pourtant, à la radio locale, sur la prise en charge totale de l'espace, occupé en partie en raison de fouilles archéologiques. Le kiosque à musique est resté muet, comme il l'est depuis bien longtemps. « Le président de l'APC avait pourtant affirmé, au début du Panaf', que tout avait été organisé, même le parcours des touristes dans la vieille citadelle sera pris en charge à cette occasion. Rien de tout cela n'a été constaté », atteste Khaled, habitant de la rue Bouzrina (ex-rue de la Lyre). Lui et sa famille allaient, le soir venu, à El Kettani (Bab El Oued) où l'espace surplombant la plage R'mila a été aménagé. « La dernière fois, un gars de la famille venu de Jijel a failli se tromper de chemin s'il n'avait pas eu son portable. J'aurais voulu que les musiciens se déplacent là. Moins de fatigue. D'ailleurs, nous n'avons pu assister qu'à trois spectacles alors qu'on aurait voulu en voir beaucoup plus », relève-t-il. Plusieurs groupes africains ont fait les premières parties de spectacle. Beaucoup parmi eux ont fait forte impression. De la Guinée au Congo ou autres pays du Sahel, tous les invités ont fait la promotion d'une région, d'un patois et d'une manière de jouer particulière.


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