Algérie

spectacle classique, contemporain et folklorique Ouverture du Festival international de danse contemporaine



spectacle classique, contemporain et folklorique                                    Ouverture du Festival international de danse contemporaine
Sous l'intitulé «Mouvements en liberté», le festival s'inscrit dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie, avec la participation de 18 pays en plus de l'Algérie, invitée d'honneur du festival.
Les danseuses de l'association culturelle Arabesque, dirigée par la directrice du Ballet national, ont présenté un spectacle de danse classique, issu du ballet Don Quichotte, inspiré du célèbre roman de Cervantès sur une composition classique de l'autrichien Léon Minkus. Dans un registre plus contemporain, les membres du Ballet national ont présenté le spectacle Bidaya (Commencement) qui exprime la grande frustration des danseurs causée par le regard que leur porte la société. Dans le même registre, les danseurs de la compagnie Sylphide ont exploré à travers la danse les maux de la société dans un tableau intitulé Troubles.
L'engouement du public, qui a toujours été l'élément marquant du festival, était aussi au rendez-vous lors de ce spectacle inaugural qui a dû être projeté en simultané dans une autre salle, car l'auditorium du Palais de la culture ne pouvait contenir tous les spectateurs.
Lors de ce spectacle d'ouverture, un hommage a été rendu par la ministre de la Culture au Ballet national pour l'ensemble de ses réalisations, depuis sa fondation par Mustapha Kateb au lendemain de l'indépendance. Un second hommage a été rendu à la chorégraphe algérienne disparue en 2011, Rachida Reguig, fondatrice du premier ballet féminin à Sidi Bel Abbès dans les années 1980.
La danse contemporaine algérienne a ébloui le public, venu nombreux au palais de la culture Moufdi Zakaria, avec un spectacle intitulé Le voyage de Bousaâdia de la compagnie Jawal. Avec une scénographie et une mise en scène minutieusement étudiée, le danseur algérien, Ahmed Khemis, retrace sur scène le voyage de ce personnage mystique, très connu dans la culture maghrébine à travers les siècles. Habillé de lambeaux multicolores, le danseur évolue dans un espace temporel délimité par ses seuls expressions corporelles, sur des musiques gnawa ou foundou qui ont beaucoup aidé Ahmed Khemis à captiver le public qui a ovationné le spectacle.


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