Algérie

Souvenir d'un homme inoubliable



Souvenir d'un homme inoubliable
Beaucoup de ses anciens coéquipiers et amis étaient là pour avoir une pieuse pensée à celui qui nous a quittés depuis maintenant 17 années, mais qui demeure un exemple de droiture, de sportivité et d’élégance. Djamel El Okbi, qui a fait toute sa carrière au sein du club de Soustara, a débuté son parcours avec l’équipe de l’AS St Eugène. Il fera partie de l’équipe nationale, comme il aurait pu embrasser une carrière professionnelle, n’étaient les multiples hésitations qui ont fait qu’il a préféré rester fidèle aux couleurs Rouge et Noir d’un club qu’il a énormément servi. Djamel est parti à la fleur de l’âge, mais sa silhouette, sa gentillesse, son dévouement et son sourire omniprésent au coin des lèvres planent toujours sur nos stades. Toutes ces qualités, et beaucoup d’autres encore, ont fait qu’un grand nombre d’anciens joueurs et amis sont venus vendredi dernier au stade de Bologhine pour saluer la mémoire de ce gentleman. L’Association des anciennes gloires du football national, organisatrice de cet hommage, a réussi le pari de regrouper tout ce beau monde pour des retrouvailles pleines d’émotion, comme cette rentrée sur le terrain de l’ancienne coqueluche usmiste, Abderrahmane Meziani. L’entrée de Mez-Mez (son surnom pour les intimes) était digne des grands joueurs, puisque tous les présents ont accouru vers cet ancien grand footballeur, aujourd’hui malade mais qui a insisté pour faire le déplacement, même sur sa chaise roulante. L’hommage à Djamel El Okbi s’est déroulé dans une ambiance conviviale autour de sa famille qui a tenu à être présente en grand nombre sur les lieux des prouesses  et des moments de gloire de leur cher disparu. Pour l’anecdote, il serait bon de reprendre cette déclaration de Djamel El Okbi qui répondait à la question de savoir «si  Lalmas avait volontairement provoqué le choc qui a mis pratiquement fin à la carrière sportive d’El Okbi en 1969.» C’était une question qui brûlait les lèvres en son temps. L’ancien gardien de but, qui gardait encore les séquelles de cette blessure, dira alors : «Je m’interdis de penser que mon ami Lalmas a provoqué cette blessure qui fait presque partie du hasard du jeu.» Une réponse d’un gentleman qui, beaucoup de gens ne le savent certainement pas, a été un talentueux correspondant de presse au niveau du grand journal sportif El Hadef de l’époque. Cela ne pouvait être autrement pour Djamel, car il est d’une descendance de Ouléma, de journalistes et de la bonne action, à l’image de Cheïkh Tayeb  El Oqbi. 
 


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