Algérie

Soutien de partis politiques et de la société civile



«L'adhésion à  notre cause est extraordinaire», se félicite Djaber El Choufi, membre du secrétariat général et du comité exécutif, accompagné de Samir Sattouf, membre du CNS à  Alger, où il est établi depuis près de 36 ans. Une délégation de cette organisation, opposée au régime de Bachar Al Assad, a pris part à  Alger, la semaine dernière, à  diverses rencontres avec des acteurs de la vie publique algérienne. Composée de neuf membres du secrétariat général et du bureau exécutif, dont deux établis en Algérie, ces représentants du CNS ont participé à  la «semaine de soutien de la révolution syrienne», organisée par la commission de communication éponyme. «Nous avons contacté plusieurs partis politiques algériens, parlementaires, ainsi que diverses associations. Seuls le FLN et le RND n'ont pas répondu à  notre invitation», explique M. Sattouf, estimant que ce refus peut trouver son origine dans la position «prudente» des officiels algériens quant à  la crise qui secoue la Syrie. A l'issue des nombreux entretiens que les membres du CNS ont eus, les partis tels que le MSP, le FFS ou encore le FNA se sont engagés  «à faire connaître la cause du CNS et la situation qui prévaut au sein de la population syrienne et rendre compte des carnages quotidiens et des crimes contre l'humanité qui s'y déroulent». De même, ces interlocuteurs, tout particulièrement ceux qui activent dans la défense des droits de l'homme, se sont engagés à  rendre visite et à  aider les réfugiés syriens se trouvant en Turquie, au Liban ou en Jordanie. «D'autres ont aussi proposé de transmettre et de porter la souffrance du peuple aux plus hautes sphères de l'Etat», poursuivent les représentants du CNS. En attendant un dénouement de la crise que traverse leur pays, qui est «inévitablement la chute du régime dictatorial d'Al Assad, que cela se fasse par la médiation internationale ou par les armes et un soulèvement militarisé», le CNS s'organise et s'essaie à  la diplomatie et à  la politique. Le CNS doit d'ailleurs se réunir les 17 et 18 décembre à  Tunis. La Tunisie post-révolution a été l'un des premiers pays à  reconnaître officiellement le CNS comme seul interlocuteur et représentant du peuple syrien. «Nous devons mettre en place des commissions internes et externes, fortes et représentatives du peuple, à  la manière d'un Parlement, qui puissent prendre la relève effectivement l'heure venue», assurent-ils.   

 


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