Soutien de l'OCI au refus saoudien de siéger au Conseil de sécurité de l'ONU

Le secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), Ekmeleddin Ihsanoglu, a apporté dimanche son soutien à l'Arabie Saoudite qui a refusé de siéger au Conseil de sécurité de l'ONU.Dans un communiqué publié au siège de son organisation à Jeddah, dans l'ouest de l'Arabie Saoudite, M. Ihsanoglu, a émis l'espoir que le refus de Ryadh de siéger au Conseil de sécurité puisse "accélérer le processus de réforme du conseil pour plus de transparence et de représentativité".
Soulignant l'"intérêt direct et vital à une réforme du Conseil de sécurité" pour les 57 membres de l'OCI, le SG de l'organisation islamique a rappelé que ces pays réclamaient "une représentativité au sein du Conseil de sécurité, qui soit à la mesure du poids démographique et politique" des musulmans, au nombre de quelque 1,5 milliard de personnes dans le monde.
Ryadh a refusé vendredi d'entrer, pour la première fois, au Conseil de sécurité de l'ONU, un acte sans précédent visant à protester contre "l'impuissance" de cette instance, en particulier au Proche-Orient.
Le lendemain, les pays arabes aux Nations unies avaient appelé l'Arabie Saoudite à changer d'avis et à finalement accepté de siéger au Conseil de sécurité des Nations unies à partir du 1er janvier.
Le Conseil, qui compte 15 membres, renouvelle chaque année cinq de ses dix sièges de membres non permanents, Jeudi, l'Arabie Saoudite, le Tchad, le Chili, le Nigeria et la Lituanie avaient été élus pour un mandat de deux ans qui commencera le 1er janvier prochain.
Si l'Arabie Saoudite maintient sa décision, il reviendrait au groupe arabe au sein de l'Assemblée générale de trouver un nouveau candidat qui serait ensuite entériné par l'ensemble de l'Assemblée lors d'un vote.