Algérie

Sous Trump : une relation fonctionnelle mais limitée entre les États-Unis et l’Algérie, sur fond de sécurité et tensions régionales



Sous Trump : une relation fonctionnelle mais limitée entre les États-Unis et l’Algérie, sur fond de sécurité et tensions régionales
Sous la présidence de Donald Trump, les relations entre les États-Unis et l’Algérie ont été principalement caractérisées par une coopération économique et sécuritaire, bien que ces liens soient restés modestes par rapport à ceux avec d’autres pays de la région comme le Maroc. Voici quelques aspects marquants de la relation entre l’administration Trump et l’Algérie :

1. Coopération en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme
L’Algérie a longtemps été un partenaire important des États-Unis en matière de lutte contre le terrorisme, notamment en raison de sa position géographique et de son expérience dans la lutte contre les groupes terroristes. L’administration Trump a renforcé cette coopération dans le cadre de la lutte contre des groupes armés opérant dans le Sahel et en Afrique du Nord. Cette collaboration incluait des échanges d’informations et un soutien logistique.

2. Relations économiques et échanges commerciaux
Bien que les échanges économiques entre les États-Unis et l'Algérie soient restés limités sous l'administration Trump, des entreprises américaines du secteur de l’énergie, comme ExxonMobil et Chevron, ont exprimé un intérêt pour l’exploitation des ressources naturelles en Algérie, notamment le gaz de schiste. Toutefois, ces projets n’ont pas mené à des investissements significatifs. En revanche, les exportations d’équipements américains vers l’Algérie ont augmenté dans certains domaines comme l’agriculture et la santé.

3. Reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental
En décembre 2020, l’administration Trump a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental en échange de la normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël. Cette décision a provoqué des réactions en Algérie, qui soutient le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Bien que cette question n’ait pas créé de conflit direct entre Washington et Alger, elle a généré des tensions et une perception mitigée des intentions américaines dans la région.

4. Diplomatie discrète
Contrairement aux administrations précédentes, l’administration Trump n’a pas fait de l’Afrique du Nord une priorité diplomatique majeure, en dehors de questions sécuritaires et économiques spécifiques. L’Algérie n’a pas été au centre de la stratégie africaine de Trump, et peu de visites de haut niveau ont eu lieu entre les deux pays durant son mandat.

En résumé, la relation entre l’administration Trump et l’Algérie a été fonctionnelle, centrée sur des domaines d’intérêt commun, sans toutefois donner lieu à des développements majeurs. Les tensions régionales, notamment autour du Sahara Occidental, ont en revanche mis en lumière les divergences d’intérêts géopolitiques, montrant les limites de cette relation.


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