Actions - Parmi tout ce qui fait que l'économie algérienne est encore otage de la rente issue des hydrocarbures, l'insuffisance des actions engagées au titre de la sous-traitance, figure en bonne place.
Ainsi, privées d'accès à certains marchés, beaucoup d'entreprises algériennes se voient «sucrer» des parts de marché tout à fait à leur portée et qui se chiffrent à des centaines de millions de dollars.
Il semblerait que certaines dispositions législatives qui mettent sur un pied d'égalité, lors des soumissions, des entreprises étrangères ayant pignon sur rue et de toutes jeunes entreprises locales tout juste sorties de l''uf, semblent être l'un des freins générant cette situation. Bien que le secteur de la sous-traitance soit pollué par divers opportunistes qui semblent totalement le parasiter, on ne peut loger à la même enseigne certaines autres sérieuses et intègres. Ainsi, séparer le bon grain de l'ivraie doit être de mise.
Selon Zaïm Bensassi, président du Conseil consultatif de la promotion de la PME qui intervenait jeudi à la chaîne 3 de la radio algérienne, les actions engagées au sens de l'action et du développement du marché de la sous-traitance restent encore très peu «palpables».
Dès lors, il est impératif d'«engager nos entreprises versées dans la sous-traitance dans un processus dynamique et innovant». En outre, l'inexistence d'actions réfléchies pour apporter aide et assistance aux entreprises locales qui activent dans le cadre de la sous-traitance, est un autre boulet qui fait souffrir les entreprises. Ces dernières sont des acteurs avec des particularités qui se doivent d'être prises en compte notamment en termes législatifs mais aussi réglementaires qui encadrent ce domaine. L'impératif d'une méthodologie spécifique afin de définir «quel type d'actions il faut entreprendre» reste l'une des pistes que Bensassi mettra en exergue lors de cette intervention.
«Il faut mettre tout cela à plat. L'organisation du domaine, la formation, la constitution de base de données et leur mise à jour régulière, l'information».
Autant d'éléments dont l'entreprise ne peut se passer afin de pouvoir espérer être au niveau. En outre, rien ne saurait véritablement se faire si l'entreprise n'a pas le soutien et l'aide dont elle a besoin pour sa croissance et ainsi engager véritablement une action en faveur de la sous-traitance. Il ajoutera que l'entreprise ne saurait être réellement compétitive tant que l'Algérie ne sera pas arrivée à la dépénalisation de l'acte de gestion.
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Posté Le : 14/07/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Lyes Sadoun
Source : www.infosoir.com