Algérie

Sous pression, Téhéran et Washington veulent avancer



Sous pression, Téhéran et Washington veulent avancer
Les Etats-Unis et l'Iran cherchaient hier à Mascate à progresser sur le dossier du nucléaire iranien avant la date butoir du 24 novembre, alors que les oppositions internes à un accord se sont accentuées dans ces deux pays.Le secrétaire d'Etat américain John Kerry et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif se sont retrouvés dans la capitale omanaise pour des discussions dirigées par la représentante ad hoc de l'Union européenne Catherine Ashton. Elles visent à s'approcher d'un accord global qui mettrait fin à plus de dix ans de crise nucléaire. Malgré ses dénégations, l'Iran est soupçonné de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme civil. L'accord recherché par les Occidentaux doit permettre de lever ces inquiétudes en échange de la levée des sanctions contre Téhéran. Les deux principaux sujets de divergences portent sur la taille du futur programme d'enrichissement d'uranium de l'Iran ? industrielle selon Téhéran, réduite selon les Occidentaux ? ainsi que sur le calendrier et le mécanisme de suppression des sanctions internationales. «Il y a encore un écart» entre les parties sur ces deux sujets, a déclaré dimanche M. Zarif, cité par l'agence officielle Irna. «Si l'autre partie fait preuve de bonne volonté politique, on pourra aboutir à un accord.» «Depuis (des réunions fin septembre à) New York, nous avons décidé de nous concentrer sur les solutions au lieu de nous concentrer sur les différences», a-t-il ajouté, cité par la télévision d'Etat. Ces discussions entre les deux pays ennemis interviennent après les récentes révélations sur l'envoi d'une lettre du président américain Barack Obama au guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, qui a la haute main sur le dossier. La missive plaide en faveur d'un accord nucléaire, faisant valoir que l'Iran et les Occidentaux ont des intérêts communs au Moyen-Orient. M. Kerry a toutefois affirmé qu'il n'y avait «aucun lien entre les négociations sur le nucléaire et d'autres questions distinctes» au niveau régional, comme la lutte contre le groupe Etat islamique en Irak et en Syrie menée par une coalition internationale dirigée par Washington dont Téhéran ne fait pas partie.




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