Sous le signe de la solidarité et de l'économie durable

Solidarité nationale, selon lui, car elle réunit tous les citoyens algériens, et économie durable, puisqu'elle contribue à l'essor d'une économie rentable et hors hydrocarbures. « Oran se prépare à accueillir des événements importants à partir de cette année. Elle doit donc être prête, d'ores et déjà, à accueillir des experts internationaux en tourisme, puisqu'elle va abriter en octobre la réunion de l'Organisation mondiale du tourisme, ainsi que les Jeux méditerranéens en 2021 », a souligné le ministre lors du lancement officiel de la saison estivale sur l'une des plages d'Aïn Turk qui a accueilli en 2015, plus de 12 millions d'estivants.Une daïra, selon le directeur du tourisme à Oran, la mieux lotie en matière d'hôtels dans toute la wilaya, sinon sur le territoire national, et qui devra attirer 15.000.000 estivants en 2016, avec le déploiement de 2.000 agents de sécurité. A l'issue du lacement de la saison estivale, avec l'organisation de défilés de troupes folkloriques et sportives, le ministre a indiqué qu'Oran attire un très grand nombre d'investisseurs et compte plus de 100 projets touristiques. « A ce rythme, cette wilaya aura bientôt une capacité d'accueil de 40.000 lits. Oran, grâce aux événements du mois d'octobre et de 2021, sera une fenêtre sur la destination Algérie et son artisanat. Ce dernier entre désormais en ligne de compte dans le classement des infrastructures hôtelières », a indiqué le ministre, en insistant sur la formation qui est, selon lui, au c?ur du programme du développement du gouvernement. Pour Amar Ghoul, le lancement du projet d'une école supérieure de l'hôtellerie et de la restauration à Oran, à l'image de celle d'Aïn Benian à Alger, prouve que le gouvernement fait de la formation, une priorité dans le secteur. Le ministre, qui a posé, lors de sa visite, la première pierre de ce projet, a également inauguré des infrastructures hôtelières et en a visité d'autres. « 1.600 projets sont actuellement lancés dans le secteur touristique sur le territoire national », précise-t-il.Toujours concernant la formation, la responsable de ce créneau à la Direction du tourisme, Aïcha Khalout, a signalé que plus de 23.000 artisans ont été formés à ce jour, formation destinée aussi aux porteurs de projet pour mieux rentabiliser leurs entreprises. « Le programme de formation est établi avec le concours du Bureau international du travail. Plus de 114 formateurs et enseignants formateurs ont été formés grâce à ce programme, dont ont bénéficié 2.300 prisonniers. Une formation reçue en prison. Plus de 18.000 de ces détenus ont créé leur entreprise dans l'artisanat à leur sortie de prison », dit-elle. A propos de l'artisanat, la Direction du tourisme a évoqué le fichier national de l'artisanat et des métiers, normalisé grâce à un programme algéro-européen. Ce fichier serait le premier du genre établi en Algérie, regroupant 346 activités artisanales sur le territoire national. Le fichier aux normes internationales permet l'introduction de nouvelles activités artisanales et fournit les outils nécessaires pour l'évaluation du secteur. A cela, s'ajoute la mise en place d'un système d'informations autour de l'artisanat sous forme de cartes desartisans. Le chargé de ce projet, Noureddine Messahi, a signalé qu'une formation et la mise en place de départements de l'information au niveau de toutes les chambres de l'artisanat ont été nécessaires pour la gestion de ces cartes. « Grâce à ce système qui sera bouclé en 2017, toutes les institutions concernées auront à leur disposition des informations clés et fiables », assure-t-il.