Algérie

Sous la menace d'une mise à la rue : Une famille crie à l'injustice



La famille de Ghania Guettiche de Mila risque d'être « injustement » dépossédée de la maison qu'elle occupe dans l'indivision depuis 1982, si le verdict d'expulsion, prononcé par le tribunal de la même ville et corroboré par un arrêt de la cour suprême, vient à être mis en exécution. Injustement, dans la mesure où Mme Ghania Guettiche considère que « les institutions judiciaires (tribunal de première instance, cour de Constantine et cour suprême), ayant eu à traiter ce dossier qui remonte à 1984, ont été induites en erreur et que l'expertise à l'origine de la sentence d'expulsion et devant déterminer du partage de la co-propriété du lot de terrain entre les héritiers légaux, Ahmed Guettiche (son grand-père) et sa s'ur Aouacha Guettiche, est erronée et truffée d'anomalies ». Le rapport d'expertise, établi en la circonstance suite à la naissance d'un litige entre les deux héritiers autour du démembrement de ladite propriété, n'aurait pas tenu compte (à dessein, selon la plaignante) d'un élément fondamental, dès lors que ledit document exigé par le tribunal de Mila a sciemment occulté le fait que la maison sise à la cité Kouf, au nord de Mila, et qu'occupe depuis 1982 la famille menacée d'expulsion qui se compose de 9 membres, serait justement bâtie sur le bien foncier en litige.A partir de cette donne, la famille plaignante en question, dont le père, Mohamed-Chérif, n'est autre que le fils de Ahmed Guettiche, s'en remet, par le biais d'une lettre datée du 21 août dernier, au ministre de la Justice et Garde des sceaux, « dans l'espoir d'un réexamen de cette affaire », lit-on dans la correspondance remise à notre rédaction. Ce dossier, pendant depuis près d'un quart de siècle, a-t-il une chance d'être rouvert un jour et réexaminé de sorte que la famille impétrante représentée par Mme Ghania Guettiche obtienne gain de cause ' Si les chances sont infimes, surtout que les instances judiciaires compétentes (cour de Constantine et Cour suprême) ont entériné le verdict de première instance, la famille mise en cause n'en garde pas moins l'espoir d' « une juste et équitable reconsidération de son affaire ». A fortiori, suite à l'opération de cadastre général des terres de la commune de Mila de 2008, le lopin sur lequel a été érigée la maison de Mohamed-Chérif Guettiche, jusque-là occulté du plan de partage, serait apparu sur le relevé foncier.


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