Algérie

Sous l'égide de l'UGCAA


Sous l'égide de l'UGCAA
Une nouvelle organisation vient de voir le jour. Il s'agit de la Fédération nationale des exportateurs et importateurs algériens dont le congrès constitutif a eu lieu hier au siège de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA).Younès Djama - Alger (Le Soir) - Le jeune Djamel Eddine Seid, patron d'une société éponyme spécialisée dans l'agroalimentaire, a été élu à la tête de cette organisation professionnelle dont l'objectif est de participer à la promotion de l'export.Cette fédération est la 17e du genre à adhérer à l'UGCAA, ce qu'a rappelé d'ailleurs le secrétaire général de l'Union, Salah Souilah. Ce dernier s'est félicité de la naissance de cette fédération tout en appelant ses membres à «travailler la main dans la main» dans l'objectif de développer la filière de l'exportation.Il assure cette organisation professionnelle du soutien «entier» de la fédération qui cumule plus de 50 années d'existence (créée en 1956, Ndlr). «Le plus important c'est que nous vous dotions d'un cadre réglementaire, à vous de travailler dans le sens souhaité», a-t-il déclaré à l'ouverture des travaux.A noter que la fédération est représentée par 25 wilayas ce qui lui donne une bonne assise afin de mener à bien sa «mission». Le bureau exécutif est composé d'une dizaine de membres représentant les wilayas de Ouargla, Sétif, Médéa, Adrar, Constantine, Mila et Béchar.Cette occasion n'a pas été manquée par les exportateurs pour exposer les contraintes qu'ils rencontrent lors de l'acte d'export. Des doléances liées notamment aux procédures bancaires jugées à l'unanimité comme «inhibitrices» et un réel frein à l'exportation.On cite, par ailleurs, le «problème» de transport et l'absence de lignes aériennes directes vers les pays d'export. La plupart des exportateurs affiliés à la fédération disposent de marchés au Moyen-Orient et cette contrainte les contrarie particulièrement. C'est le cas de ce producteur de truffes de la région de Blida qui se désole que l'absence de liaisons directes avec des capitales arabes comme Koweit-City et autres, leur fait perdre du temps et fait courir le risque que la marchandise hautement périssable ne finisse dans la poubelle. Ceci en sus des coûts d'acheminement jugés exorbitants et pratiqués par les compagnies aériennes moyen-orientales à l'instar de la Qatar Airways.Les exportateurs exhortent la compagnie aérienne nationale Air Algérie à prendre en compte cette question ce qui fera gagner et du temps aux producteurs-exportateurs et de l'argent à la compagnie nationale qui en a tant besoin.Un producteur-exportateur de la wilaya de Naâma fait le constat que l'Algérie enregistre en matière d'exportation un grand retard notamment comparée aux pays voisins (Tunisie, Maroc) qui sont à plusieurs longueurs d'avance grâce à une politique claire et bien réfléchie.
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