L’aéroport international d’Alger sous haute surveillance Pour le DG de l’EGSA, M. Boultif, la nouvelle perle aéroportuaire d’Alger, d’envergure internationale, forte de 13 compagnies étrangères et d’une capacité de 6 millions de passagers par an, vise à moyen terme, dans le cadre du développement de son trafic, à constituer un hub ou une plate-forme concurrentielle aux aéroports de Casablanca et de Tunis. La sécurité de cette importante aérogare, dont la première responsabilité incombe à la DGSN, est notamment renforcée par l’introduction d’une nouvelle technique de biométrie basique, à savoir l’empreinte digitale. En attendant d’être étendue aux autres aéroports des grandes agglomérations. Invité, hier, au forum d’El Moudjahid, le Premier responsable de l’établissement de gestion et de la sécurité aéroportuaire d’Alger (EGSA) a tenu, par ailleurs, à souligner que sur les 17 aéroports gérés par ses soins, quatre seulement -en l’occurrence ceux d’Oran, Bejaia, Hassi Messaoud et Hassi R’mel- en plus de celui d’Alger sont actuellement dans un état de rentabilité avérée, alors que les autres sont déficitaires. Selon lui, après un constat établi en 2003, il n’est plus question de revenir à l’implantation anarchique des aéroports comme cela a été fait durant les années passées, construits, selon lui, sans le besoin réel de la population en matière de trafic. Il s’agit, plutôt, a-t-il soutenu, de consolider et de moderniser, à court terme, les 36 aérodromes existant pour qu’ils soient véritablement opérationnels sur le plan commercial.Ce qui a abouti, d’après lui, à la mise sous une gestion déléguée du nouvel aéroport international d’Alger, géré par des professionnels français de maîtrise d’ouvrage, à l’image des grands hôtels et de la gestion de l’eau, et ceci afin de valoriser son investissement (engagé sous le concours de l’État), de lui assurer une rentabilité et des indicateurs de performance en terme de qualité de services et un transfert du savoir-faire. A ce titre, l’assistance escale de cette nouvelle aérogare est revenue enfin à l’opérateur mondial Swissport. D’autre part, l’Aéroport international d’Alger n’est pas en reste en matière de sécurisation par rapport aux normes mondiales et des grands terminaux, puisqu’il a introduit, a souligné M. Boultif, de nouvelles techniques de télésurveillance, reliées à la base par les scanners, les détecteurs d’explosifs et la technique biométrique reposant sur l’empreinte digitale, en attendant d’être étendue aux sept autres aéroports d’envergure internationale. En outre, la nouvelle infrastructure, a expliqué le DG de l’EGSA, plus que jamais sous de nouvelles menaces liées à la criminalité transnationale, connaîtra à coup sûr des défis grandissants. Il s’agit, entre autres, du terrorisme, de la migration illégale, du trafic de stupéfiants et des maladies contagieuses à l’instar du SRAS et de la grippe aviaire. En ce qui concerne l’ancien aéroport d’Alger Houari Boumediène, il sera destiné, conclut notre interlocuteur, soit aux campagnes de hadj ou pour les vols charters. L’Aéroport de Bejaia, en travaux pour la réfection de sa piste, sera ouvert à la circulation aérienne, au plus tard, la fin juin 2007.
Posté Le : 11/12/2006
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com