Sources thermales à Mila

Bien des régions, dans différentes parties de la wilaya, sont sorties de l'anonymat total grâce aux fortes potentialités thermiques qu'elles recèlent. Et pour cause, ces dernières années, dans différents endroits de la wilaya de Mila, des stations thermales ont vu le jour.Les plus connues et les plus visitées sont, sans conteste, les 5 sources de mechta Smra, dans la commune de Téleghma, 65 km au sud-est de la capitale de la wilaya. Grâce à ces potentialités thermiques et ces atouts naturels, Mila s'est taillée, au plan touristique, une vocation de carrefour du thermalisme.La forte demande, en la matière, enregistrée d'une année à l'autre en est la parfaite illustration.D'autres localités ont vu l'éclosion de sources naturelles, comme celle de la commune d'Aïn Melouk (hammam Touama), de Hamala (hammam Béni Haroun), hammam Ouled Achour, dans la commune de Layadhi Barbès et celui de Beni Guecha, dans la commune qui porte le même nom.Beaucoup de spécialistes s'accordent à dire que les analyses effectuées sur les eaux thermales de la wilaya de Mila donnent des indications thérapeutiques fort curatives, notamment dans les domaines des séquelles de traumatismes ostéro-articulaires, affections rhumatismales dégénératives, neurologiques, de la sphère ORL, broncho-pulmonaires, ainsi que les affections de l'appareil digestif et urinaire. De nombreuses personnes, à Téleghma, s'accordent à dire que les actuels gérants des cinq sources de Téleghma ont découvert, il y a quelques années, de l'eau chaude qui giclait de la terre qu'ils exploitaient.Ces agriculteurs qui, en réalisant des forages illicites, destinés à l'irrigation de leurs champs, découvrent de véritables gisements d'eau chaude. C'est ainsi que, de simples fellahs ils se sont mus en exploitants terriers. Les installations érigées tout autour de ces sources ne répondent certes pas aux techniques du thermalisme en usage. Mais ce handicap ne les a nullement découragés. L'activité prend un essor qui va crescendo.Les établissements Safsaf, Ouled Aïssa, Ouled Djali, en passant par ceux des Frères Chaouch, quoique manquant de commodités et autres prestations, enregistrent un taux de fréquentation fort appréciable, surtout durant les week-ends. «Des familles et des couples venant du Constantinois et des wilayas avoisinantes s'en donnent à c?ur joie».L'engouement est d'autant plus croissant sachant que les prix pratiqués sont largement motivants et la relaxation et le repos garantis. Preuve en est qu'il y a quelque temps, un inspecteur du Tourisme nous a affirmé qu' «une amélioration qualitative est perceptible ces dernières années par rapport à 2005 au niveau de ces établissements, mais il y a surtout urgence à préserver ces atouts et les canaliser de sorte à créer de la richesse dans un cadre réglementaire».