Algérie

Sources d'inquiétude pour les jeunes Maroc, Cherté de la vie, chômage et baisse du revenu



Sources d'inquiétude pour les jeunes                                    Maroc, Cherté de la vie, chômage et baisse du revenu
La cherté de la vie, le chômage et la baisse du revenu constituent les principales sources d'inquiétude qu'inspire l'avenir chez les jeunes marocains âgés de 15 à 24 ans, a indiqué lundi le Haut-commissariat marocain au plan (HCP) dans un recueil d'indicateurs et de données statistiques sur cette catégorie de la population.
Selon les conclusions de ce recueil intitulé "Les jeunes en chiffres" publié à l'occasion de la journée internationale de la jeunesse, "l'emploi et l'égalité des chances sur le marché du travail constituent le souci prioritaire pour 95,8 %, la réforme de l'enseignement pour 84,2 % et l'accès à un logement décent, pour 80,3 %". Le HCP a fait savoir que près du cinquième de la population marocaine est constitué de jeunes âgés de 15 à 24 ans soit 6,3 millions de personnes dont 50,6 % sont des garçons et 49,4 % des filles.
Par milieu de résidence, 55,7 % de ces jeunes vivent dans les villes, représentant 18,3 % de la population citadine contre 21,2 % en milieu rural, a relevé la même source, ajoutant que 97,4 % des jeunes de sexe masculin de cette tranche d'âge sont encore à l'état de célibat alors que 22,6 % des filles de la même tranche d'âge ont déjà contracté un premier mariage, avec 28 % dans les campagnes et 16,9 % dans les villes. S'agissant de leur niveau d'instruction et particulièrement parmi les filles, le HCP a indiqué que la part des jeunes sans niveau scolaire a baissé de 29,8 % en 2000 à 11,4 % en 2011 alors que la part de ceux ayant le niveau primaire ou secondaire collégial a augmenté de 48,9 % à 55,9 % et celle de ceux qui ont le niveau de l'enseignement secondaire qualifiant, de 14,3 % à 24,6%.
Par milieu de résidence, plus du tiers (36,4 %) des jeunes vivant dans les villes ont le niveau de l'enseignement secondaire qualifiant alors que cette proportion n'est que de 10,9 % dans les campagnes.
Concernant le taux d'activité de cette catégorie de la population, le HCP a souligné que celui-ci est passé de 45,8 % en 2000 à 35 % en 2011, enregistrant une baisse de 10,8 points (14,5 points parmi les garçons et 7,4 points parmi les filles) et signalé que le secteur de l'agriculture, forêt et pêche s'accapare près de la moitié des jeunes qui travaillent.
En milieu urbain, plus de deux tiers des jeunes actifs occupés sont salariés, alors qu'en milieu rural, où le statut d'aide familial est prépondérant, cette proportion ne dépasse guère 20 %.
La cherté de la vie, le chômage et la baisse du revenu constituent les principales sources d'inquiétude qu'inspire l'avenir chez les jeunes marocains âgés de 15 à 24 ans, a indiqué lundi le Haut-commissariat marocain au plan (HCP) dans un recueil d'indicateurs et de données statistiques sur cette catégorie de la population.
Selon les conclusions de ce recueil intitulé "Les jeunes en chiffres" publié à l'occasion de la journée internationale de la jeunesse, "l'emploi et l'égalité des chances sur le marché du travail constituent le souci prioritaire pour 95,8 %, la réforme de l'enseignement pour 84,2 % et l'accès à un logement décent, pour 80,3 %". Le HCP a fait savoir que près du cinquième de la population marocaine est constitué de jeunes âgés de 15 à 24 ans soit 6,3 millions de personnes dont 50,6 % sont des garçons et 49,4 % des filles.
Par milieu de résidence, 55,7 % de ces jeunes vivent dans les villes, représentant 18,3 % de la population citadine contre 21,2 % en milieu rural, a relevé la même source, ajoutant que 97,4 % des jeunes de sexe masculin de cette tranche d'âge sont encore à l'état de célibat alors que 22,6 % des filles de la même tranche d'âge ont déjà contracté un premier mariage, avec 28 % dans les campagnes et 16,9 % dans les villes. S'agissant de leur niveau d'instruction et particulièrement parmi les filles, le HCP a indiqué que la part des jeunes sans niveau scolaire a baissé de 29,8 % en 2000 à 11,4 % en 2011 alors que la part de ceux ayant le niveau primaire ou secondaire collégial a augmenté de 48,9 % à 55,9 % et celle de ceux qui ont le niveau de l'enseignement secondaire qualifiant, de 14,3 % à 24,6%.
Par milieu de résidence, plus du tiers (36,4 %) des jeunes vivant dans les villes ont le niveau de l'enseignement secondaire qualifiant alors que cette proportion n'est que de 10,9 % dans les campagnes.
Concernant le taux d'activité de cette catégorie de la population, le HCP a souligné que celui-ci est passé de 45,8 % en 2000 à 35 % en 2011, enregistrant une baisse de 10,8 points (14,5 points parmi les garçons et 7,4 points parmi les filles) et signalé que le secteur de l'agriculture, forêt et pêche s'accapare près de la moitié des jeunes qui travaillent.
En milieu urbain, plus de deux tiers des jeunes actifs occupés sont salariés, alors qu'en milieu rural, où le statut d'aide familial est prépondérant, cette proportion ne dépasse guère 20 %.


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