Source de la violence

Ne tentez surtout pas de trouver un filet pour tenter de cacher l'agressivité de quelques joueurs sur les terrains de foot. Cela ne sert absolument à rien. Quelques joueurs du MCA viennent, pas seulement eux, une fois de plus de le démontrer par leur regrettable comportement lors de la rencontre qui les avaient opposés au CRBT.C'est devenu mécanique chez ces gens, qui continuent à froisser l'image de leur club. Dommage, que veulent-ils montrer ' Qu'ils connaissent mieux que quiconque les lois du jeu pour s'emporter contre l'arbitre central ' Aller vers lui avec des gestes de gamins qui reflètent tout simplement le niveau de leur professionnalisme. Ce n'est certainement pas en menaçant l'arbitre, non pardon les arbitres, lorsqu'ils signalent faute que les choses arrangeraient. C'est devenu à la mode, c'est tout le monde qui semble connaître les règles élémentaires du football, sinon comment expliquer ces comportements qui atomisent les images des clubs ' En fait, ces comportements seraient comme l'arbre qui cachait la forêt de la misère et de la désolation du football national incapable de se doter des moyens les plus élémentaires pour permettre aux clubs d'honorer convenablement leur saison et préserver à la compétition, un semblant de discipline du côté de leurs joueurs. A force donc de se nourrir d'entorses aux règlements et de transgressions à l'éthique sportive, ce football national a récolté les fruits amers de sa permissivité et le prix à payer est désormais très cher car c'est la remise en cause totale de ses fondements tant il s'est avéré que ses fondations sont fragiles. Et ce sont les joueurs qui profitent de cette situation pour montrer leurs crocs devant des arbitres qui ne font que leur métier. La FIFA devrait introduire un article, qui donnerait plein pouvoir à l'arbitre de tirer le carton rouge à chacune des protestations, selon bien entendu le degré de la protestation. La JSK a instauré une discipline de fer, remarquable sur les terrains, aucun joueur n'a le droit de protester une faute sifflée par l'arbitre, ce qui évite à juste titre une mauvaise réaction de ses fans. Et en matière de tolérance devant une erreur d'arbitrage, il y a des seuils disons acceptables par rapport à des fautes flagrantes qui inversent le sort d'une rencontre. Dès lors qu'un match bascule sur une bourde monumentale, ce ne sont plus que cris et hurlements dans les gradins et sur le banc des entraîneurs. Ce qui déclenche, malheureusement l'irréparable. Il faut prendre en compte le fait que la violence dans les stades, en effrayant le spectateur moyen, l'incite à rester devant la télévision au lieu d'aller au stade, pour assister à un tel spectacle, celui des joueurs qui se prennent pour des shérifs, parce que leur club bénéficierait d'une excellente médiatisation ou d'une histoire faite par des joueurs qui ont su déterminer leur frontière pour que le sport soit ce qu'il doit être.