Algérie

Sour El Ghozlane: Des chômeurs protestent



Le chômage touche de manière navrante les localités de la daïra de Sour El Ghozlane, dans la région sud de la wilaya de Bouira. Pour ne citer que les communes de Dechmia, Dirah, El Maâmora, El Hakimia, et Ridane, car il y a d'autres régions de la wilaya qui endurent la même situation précaire sur le plan de l'emploi. Des quotas des postes de travail, qu'ils soient dans le cadre du pré-emploi, du filet social ou de l'insertion professionnelle, sont insuffisants car les demandes d'emploi dépassent énormément les offres existantes, à travers tous les mécanismes d'emploi mis en place. Ce qui conduit parfois à des emportements, Des jeunes désÅ“uvrés et ne pouvant se contenir, se lancent dans l'improvisation d'actions qui se définissent soit par des sit-in devant les sièges publics, ou par des actes de violence irréfléchis. Des agissements comme il y en a d'autres, pour attirer l'attention sur eux, et se faire entendre par qui de droit. A l'exemple de ce qui s'est passé, avant-hier, quand des jeunes chômeurs excédés par tant d'attentes se sont rassemblés devant le siège de la daïra de Sour El Ghozlane pour réclamer, les uns des postes de travail qui correspondent à leurs formations et leurs diplômes, pour d'autres, plus de 500 travailleurs contractuels, qui étaient employés avec des contrats à terme par l'entreprise nationale des détergents (ENAD) de Sour El Ghozlane et qui ont été licenciés. Cette dernière, pour des difficultés financières, s'est déclarée navrée de ne pouvoir les reprendre.

 Jusqu'à présent les protestations cycliques de jeunes désÅ“uvrés, sans emploi, ont de tout temps accompagné la vie quotidienne et sont devenues un rituel. Mais là où les choses se compliquent c'est suite à l'apparition de ce nouveau phénomène qu'est la violence dans les comportements de ces jeunes. En effet, la grande tourmente qui s'empare des citoyennes et citoyens qui se retrouvent, du jour au lendemain, sur la paille, c'est-à-dire licenciés, sans travail et tombés dans l'escarcelle du chômage, est assimilée à un véritable drame.




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