Soumaa, station romaine d'Ad Rubras?

Dans ce tableau vivant de l'histoire, Soumaa révèle encore plus de couches de son passé complexe. En effet, cette région a été le théâtre de superpositions culturelles et historiques fascinantes. Les recherches de Mac-Carthy, dans la Revue africaine, et les réflexions de Demaeght, dans le Bulletin archéologique du Comité, éclairent davantage cette richesse historique.

Soumaa, loin d'être simplement une création de l'époque Zianide, porte en elle les traces d'une ville arabe ancienne qui s'est superposée à un établissement romain. Cette superposition de civilisations témoigne de l'importance stratégique et commerciale de cette région à travers les âges.

Les spéculations sur l'identité de Soumaa abondent également. Demaeght se demande si cette localité pourrait être la station d'Ad Rubras, une hypothèse qui a suscité des débats parmi les historiens et les archéologues. Certains suggèrent même de la situer à Ain el Bridj ou vers Remchi-Montagnac, soulignant ainsi les défis persistants de l'identification précise de sites historiques anciens.

Cette incertitude quant à la position exacte d'Ad Rubras ajoute une couche de mystère à l'histoire déjà riche de Soumaa. Malgré les recherches et les spéculations, la localisation précise de cette station romaine demeure insaisissable, ajoutant à la fascination et au mystère qui entourent cette région.

Ainsi, Soumaa se présente comme un kaléidoscope d'histoires entrelacées, un lieu où les époques se rencontrent et où les récits se superposent. Chaque pierre, chaque ruine, chaque vestige raconte une partie de cette histoire complexe, invitant les visiteurs à explorer et à méditer sur les nombreuses strates du passé qui se cachent dans ses murs.