Algérie

Souk Ahras : Les maladies à transmission hydrique en débat


Une séance de travail tenue, mercredi au siège de la wilaya de Souk Ahras, a eu, entre autres dossiers à débattre, la mise en application des mesures préventives adoptées contre les maladies à transmission hydrique (MTH).M. Freha, le directeur de la santé et de la population (DSP), a expliqué, avec force détails, les causes de ces maladies et les moyens de lutte préconisés par son secteur. «Le manque d'hygiène, l'amoncellement des immondices, les extensions anarchiques, les branchements illicites, la pollution, les défaillances dans le traitement et la distribution de l'eau potable... sont autant de phénomènes qui favorisent l'apparition de ces maladies», a-t-il déclaré. Et d'étayer : «Nous devons savoir que la prise en charge d'une personne atteinte d'une MTH nécessite un suivi médical de vingt et un jours, alors le coût de son traitement est estimé à 60 millions de centimes.»
Le DSP a plaidé en faveur de l'implication dans la prise en charge de ce problème de santé publique de plusieurs autres partenaires ainsi que l'intensification du travail de sensibilisation. Les communes tout comme les services de l'ONA (Office National d'Assainissement), ceux de l'OPGI (Office de la Promotion et de la Gestion immobilière), de l'ADE (l'Algérienne des eaux), l'EPIC de wilaya pour l'hygiène et l'environnement, la société civile sont appelés, selon le rapport précité, à s'inscrire dans une logique de prévention aux effets salutaires pour la population locale.
De son côté, le directeur de l'ONA a fait savoir à travers son intervention que 12 cas de cross-connexion ont été enregistrés pour l'exercice de l'année 2020 et que ses services ont effectué 7385 interventions pour la même année. B. Benouareth, le directeur de wilaya des ressources en eau, a déploré le manque sinon l'absence des avaloirs dans certaines communes, notamment celles de Ragouba, Tiffech et Oued El Kabarit et mis en avant un programme de traitement destinés aux points noirs de la wilaya, les grandes agglomérations incluses. Le directeur de l'environnement a ajouté dans ce même contexte que plusieurs municipalités à l'instar des nouvelles concentrations urbaines de la daïra de Mechroha font fi de la canalisation des eaux usées, d'où un risque permanent de cross-connexion.
Le secrétaire général de la wilaya, qui a présidé cette séance de travail, n'a pas manqué d'insister sur le recours aux bureaux d'hygiène communaux élargis conformément aux nouvelles dispositions aux fins de cerner les responsabilités et combler dans un souci de performance le manque des moyens de quelques communes. L'insalubrité des cités résidentielles et des grandes artères, l'amoncellement des détritus, les fuites d'eau, l'absence du suivi de la part de quelques services favorisent, selon le même responsable, la dégradation du cadre de vie chez le citoyen.
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