Souk Ahras : Les chauffeurs de taxi font la loi à Khedara

A Khedara, commune distante du chef-lieu de la wilaya de 40 kilomètres, des dizaines de citoyens se disent outrés par une pratique que l'on croyait disparue des m?urs locales.Dix chauffeurs de taxi privent par la force de l'argent et des biceps la création de toute ligne de transport en commun pour maintenir un monopole qui dure déjà depuis une année. Des témoignages recueillis auprès de quelques usagers disent toute la gravité du cas.
«Nous avons près de vingt chauffeurs de taxi qui desservent la ligne Khedara-Souk Ahras dont dix qui s'arrogent tous les droits dont celui de renvoyer tout prétendant parmi les transporteurs en commun privés.
Et ce sont ces mêmes transporteurs qui s'opposent à l'ouverture des nouvelles dessertes dans cette région, celles proposées par les citoyens à l'ETUSSA comprises», a déclaré l'un des usagers qui se dit pris en otage par ce groupe influent qui impose aux habitants de la commune un double tarif pour un retour simple depuis le chef-lieu de la wilaya ou de Merahna.
«Il nous arrive souvent de débourser des sommes d'argent qui dépassent l'entendement, et ce, à cause d'un manque de moyen de locomotion imposé par les chauffeurs de taxi locaux (?).
Les enfants de la commune qui sont transporteurs en commun dans d'autres communes, demandent une protection sécuritaire pour qu'ils puissent revenir», a fait savoir Salim, un enseignant au CEM exacerbé par cette situation.
Un propriétaire d'un minibus affecté à Khedara il y a quelques mois a dû quitter cette ligne à cause des menaces proférées à son encontre par lesdits transporteurs.