Victime d’abandon depuis des décennies durant lesquelles elle fut maintes fois au centre des appétits voraces des prédateurs du foncier, grignotée au profit d’une construction mitoyenne qui n’avait pas lieu d’être, réduite en vespasiennes grandeur nature, cette partie de la cité qu’est Djenene El Beylik aura tout subi.
Un patrimoine communal vieux de plus d’un siècle brave encore l’oubli et l’ingratitude des enfants de la ville qui, tout jeunes, découvraient sans devoir se déplacer vers des pays lointains ces plantes et arbres exotiques et autres ramenés des pays du nord et adaptés au climat local. Le projet de sa réhabilitation lancé avec une enveloppe de 2 milliards de centimes a apporté du baume aux cœurs des habitants de la ville.
Mustapha Rouainia, le P/APC de Souk Ahras a déclaré à ce sujet que la nouvelle conception du jardin mettra fin au piétinement et à l’amoncellement des détritus qui entravaient son entretien.
«Nous avons là un espace d’aération et de détente que nous devons protéger et promouvoir car il y va de l’aspect général de la ville où l’on constate avec amertume des atteintes multiples à l’environnement», a-t-il indiqué.
Selon le même élu, ce projet qui entre dans le cadre de l’embellissement de la cité et la préservation des sites en déperdition est aussi conçu comme une voie d’accès et de déplacement piéton vers deux rues principales.
Concernant les appréhensions relatives à un éventuel abattage des arbres séculaires de Djenene El Beylik, le maire de Souk-Ahras a tenu à rassurer les amis de la flore qu’aucun acte du genre n’y est prévu.
A. Djafri
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Posté Le : 19/09/2020
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : A. Djafri
Source : elwatan.com du samedi 12 septembre 2020