Algérie

Souk-Ahras: Des quartiers dans le noir


La ville de Souk-Ahras et, par effet d'entraînement, ses habitants vivent depuis une période qui commence à devenir longue, au rythme d'un éclairage en clair-obscur.

Et c'est vraiment le cas de le dire lorsqu'il est constaté à travers les différents quartiers de la cité, une lumière diffusée par-ci et une pénombre insupportable par-là... Car s'il est correct de reconnaître que certains secteurs sont bien et même très bien éclairés à l'image de Haï Echahid et autres zones généreusement pourvues en lampions, il est aussi correct de noter que beaucoup de cités pataugent en pleine obscurité, souffrant ainsi de moult contraintes dont celle de l'insécurité n'est pas des moindres. Très loin s'en faut, d'ailleurs. Ainsi posé, le problème paraît anachronique, d'un autre âge, égratinant de fort «belle» manière notre fierté légendaire d'Algérien en quête perpétuelle d'un meilleur cadre de vie. Contacté à ce propos, le maire de Souk-Ahras, M. Fettar Med, affirme être en bute lui et son équipe à une double contrariétés : le manque de moyens matériels, un seul camion-échelle, à l'assaut de plus de vingt mille poteaux électriques, et la mauvaise qualité des lampes acquises. «Nous avons demandé à notre fournisseur de nous alimenter à hauteur de 1.000 lampes, mais nous avons dû récuser son offre parce qu'elle n'était pas à la hauteur de nos exigences. A l'heure qu'il est, nous attendons une nouvelle gamme pour entreprendre l'éclairage des secteurs démunis».


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)