La ville de
Souk-Ahras et, par effet d'entraînement, ses habitants vivent depuis une
période qui commence à devenir longue, au rythme d'un éclairage en
clair-obscur.
Et c'est vraiment
le cas de le dire lorsqu'il est constaté à travers les différents quartiers de
la cité, une lumière diffusée par-ci et une pénombre insupportable par-là...
Car s'il est correct de reconnaître que certains secteurs sont bien et même
très bien éclairés à l'image de Haï Echahid et autres zones généreusement
pourvues en lampions, il est aussi correct de noter que beaucoup de cités
pataugent en pleine obscurité, souffrant ainsi de moult contraintes dont celle
de l'insécurité n'est pas des moindres. Très loin s'en faut, d'ailleurs. Ainsi
posé, le problème paraît anachronique, d'un autre âge, égratinant de fort
«belle» manière notre fierté légendaire d'Algérien en quête perpétuelle d'un
meilleur cadre de vie. Contacté à ce propos, le maire de Souk-Ahras, M. Fettar
Med, affirme être en bute lui et son équipe à une double contrariétés : le
manque de moyens matériels, un seul camion-échelle, à l'assaut de plus de vingt
mille poteaux électriques, et la mauvaise qualité des lampes acquises. «Nous
avons demandé à notre fournisseur de nous alimenter à hauteur de 1.000 lampes,
mais nous avons dû récuser son offre parce qu'elle n'était pas à la hauteur de
nos exigences. A l'heure qu'il est, nous attendons une nouvelle gamme pour
entreprendre l'éclairage des secteurs démunis».
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 29/04/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Gatouchi
Source : www.lequotidien-oran.com