Algérie

Souk Ahras



Un enseignant en grève de la faim devant la direction de l'éducationMohamed-Nacer Ababsia, professeur de l'enseignement moyen au CEM Azzouz Ammar, est, depuis hier en grève de la faim devant le siège de la direction de l'éducation de Souk Ahras. Approché par nos soins, l'enseignant a déclaré ceci : « Dans quelques jours, ma femme et mes quatre enfants, dont un en bas âge, seront jetés à la rue et je n'ai pas où aller. Mes doléances pour l'acquisition d'un logement social sont restées vaines. Idem pour mes demandes multiples s'agissant d'un logement de fonction dans le secteur de l'éducation. » Et d'ajouter : « Des personnes étrangères au secteur occupent des logements de fonction alors que d'autres font l'objet de sous-location de la part de personnes bien introduites. » Dans un communiqué adressé aux différents responsables, le gréviste qualifie de « lamentable » sa situation et interpelle les autorités locales pour trouver une solution à son problème. Nous avons vainement tenté d'avoir l'avis des responsables du secteur en question.Un logement menaçant ruine trois mois après son attributionLa famille Benyahia, attributaire, il y a trois mois, d'un logement rural sis à la cité Berrel Salah, révèle, à travers des doléances écrites adressées aux différents responsables, de graves anomalies de construction, constatées de visu par nos soins. Aux multiples malfaçons qui attirent votre attention dès que vous pénétrez à l'intérieur de l'appartement, notamment les fissures et les murs sclérosés, s'ajoutent les affaissement et l'effondrement partiel d'une partie de la construction, réalisée, présume-t-on, avec du ciment frelaté et autres matériaux non conformes. Si la qualification de certaines entreprises privées et les conditions dans lesquelles sont attribués certains marchés donnent matière à jaser, les instances de contrôle, elles, donnent plutôt l'impression d'assurer le rôle d'un bureau où l'on s'arrange du mieux que l'on peut pour généraliser la médiocrité. Les citoyens de Souk Ahras gardent encore des souvenirs impérissables de ces millions de dinars dépensés, il y a trois années, dans des opérations dites de réfection des trottoirs et du bitumage des artères principales, avérées, aujourd'hui, un véritable gâchis.


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