Algérie

Sougueur : Les associations de jeunes en colère



Dans une longue déclaration ayant sanctionné un point de presse, jeudi, à la maison de la presse, animé par certaines associations de la ville de Sougueur, il est fait état d?une « décrépitude avancée des infrastructures de jeunes ». Dans cette importante commune de la wilaya, l?utilisation des espaces culturels et sportifs est aux antipodes des v?ux de la jeunesse locale. Les plaignants qui auraient agi ainsi à la veille de l?audition des walis et des directeurs de la jeunesse pour braquer les feux de l?actualité sur la situation de ces infrastructures, dont certaines ont été récemment réceptionnées, insistent sur la nécessité de revoir la stratégie en matière de prise en charge de cette importante frange de la société. Ces préoccupations sont concentrées, rappellent les rédacteurs de la lettre, sur la situation de la maison de jeunes « Maachou Ahmed », qui connaît d?éternels travaux de réfection, avec en sus l?injection par les autorités de conséquentes enveloppes financières. Depuis, les carences en moyens d?étanchéité et des travaux de peinture, en passant par l?insuffisance de l?éclairage et du chauffage dans la moitié des salles et de l?absence de salles d?eau, tout est matière à dépenses inutiles, en plus de la situation de la salle de cinéma qu?ils voudraient voir réhabiliter en salle de spectacles, dans une région qui a de loin la plus importante concentration humaine, après Tiaret, et le foisonnement culturel et artistique qu?elle charrie. S?agissant du tout nouveau centre scientifique et de loisirs, les jeunes trouvent « sa mission pédagogique quelque peu dévoyée » car « transformée en une grande salle de jeux », en dépit de la floraison de cercles de jeunes avides de recherche, de savoir et d?activités en rapport avec les lieux. La jeunesse de Sougueur n?a pas omis de signaler cette gestion anachronique de la piscine semi olympique, inaugurée en grande pompe en été 2007 et qui risque de dépérir de par « sa prise en charge quelque peu aléatoire » du fait de « l?emploi d?un encadrement provenant du filet social ». Un sous encadrement qui a fait générer déjà des perturbations et une dégradation annoncée de l?infrastructure, dont le prix d?accès est fixé à 100 dinars/l?heure par enfant.


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