Algérie

Sougueur : Le siège de la mairie squatté Tiaret : les autres articles


Sougueur : Le siège de la mairie squatté Tiaret : les autres articles
Sougueur, la deuxième ville en importance dans la wilaya de Tiaret, vit une terrible pression depuis que les jeunes ont commencé à attaquer des bars et à squatter édifices publics ou logements en cours de réalisation.
Trois bars ont été attaqués, à intervalles réguliers sur le même Boulevard Ibn-Khaldoun pour piller, saccager et finir par emporter de la bière pour se saouler dans les rues. Des scènes surréalistes qui interviennent après les émeutes qu'a connues le chef-lieu de wilaya, Tiaret. Depuis mardi, c'est au tour du siège de la mairie, situé en plein centre-ville d'être la proie d'un squat par treize familles, venues d'horizons divers. Les conciliabules initiés par les élus et l'administration avec les protestataires n'ont changé en rien l'entêtement des familles à rester avec leurs bagages, disséminés à travers les deux étages de l'édifice communal. Le comble dans l'affaire c'est que ce coup de force a pris des allures comiques quand des familles se sont mises à préparer leurs repas à l'intérieur même de l'APC.
Les protestataires qui disent vouloir bivouaquer jusqu'à l'obtention de logements n'ont pas permis au maire ni au personnel d'accéder à leurs bureaux, générant au passage un réel désagrément aux citoyens désireux d'acquérir un quelconque document. Les forces antiémeutes réquisitionnées pour la circonstance n'ont pas fait usage, pour l'heure, de la force pour les déloger. Il y a quelques jours, un communiqué controversé est venu brouiller la donne dans cette localité. Ses rédacteurs, qui évoquent «l'absence de dialogue avec les élus et l'administration», ont fustigé avec des propos peu amènes les autorités et, à leur tête, le chef de l'exécutif local pour finir par exiger «la diligence d'une commission d'enquête».
Un communiqué que le président de l'association citoyenne, le député PRA, Merzoug Mebarek leur dénie l'émission car, argue-t-il dans une lettre à destination de la presse, «ces gens ne représentent pas l'association et tout communiqué signé en son nom (l'association citoyenne) s'apparente à une usurpation de qualité voire d'utilisation de faux et usage de faux». Un embrouillamini qui illustre on ne peut mieux la terrible confusion mais aussi la pression sociale à Sougueur.
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