Algérie

Soufiane Djilali dénonce



Le lynchage à mort du jeune Djamel Bensmaïl, qui a ému toute l'Algérie, continue de susciter des réactions.Dénonçant «les discours suprématistes de l'extrême droite identitaire doivent être définitivement bannis», de même que «les lynchages médiatiques sur les réseaux sociaux de tous bords, sans exception qui doivent être sévèrement punis», le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, a dénoncé les attaques «injustes et racistes dont fait l'objet la Kabylie de la part de certains de nos concitoyens», après le meurtre du jeune Djamel Bensmaïl, le mercredi 11 août, à Larbaâ Nath Irathen dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Des attaques qui, selon Soufiane Djilali, «doivent être réprimées sans concessions». Pour l'ancien candidat à la présidentielle 2019, «aucun amalgame ne doit jeter l'opprobre sur toute une population d'une région à cause d'une minorité agissante».
Qualifiant le «meurtre» de Djamel Bensmaïl d' «innommable», l'homme politique estime que «maintenant que les institutions sécuritaires et judiciaires viennent de montrer au peuple les premiers éléments d'enquête, les tensions dans le pays sont appelées à s'apaiser. Chacun de nous se doit d'y participer». Dans son communiqué, Soufiane Djilali note, toutefois, que «le retour à la sérénité ne sera complet qu'après un jugement exemplaire de tous les responsables et leurs complices du martyre de Djamel Bensmaïl». Aussi, insiste-t-il, pour que la nation rende «hommage» au père du défunt «qui a porté sur ses seules épaules le poids incommensurable de la responsabilité de la paix civile». Et le chef de parti d'appeler le président de la République à le «décorer de la plus haute distinction du pays».
Pour Soufiane Djilali « il est important que les Algériens comprennent que le travail de sape qui a été opéré pour affaiblir l'Etat, les institutions sécuritaires et judiciaires, ne pouvait que les mener vers le désastre moral avec le risque d'un effondrement général. Il n'y a pas de doute que plusieurs agendas y travaillent».
À ce propos, il dénonce « ceux qui, au nom des libertés, des droits de l'homme et de la démocratie, ont depuis des mois poussé à la désobéissance civile, ont fait l'éloge de toutes les dissidences, ont flatté la violence par leurs discours et leur comportement dans les lieux publics, sur les plateaux des chaînes de télévision subversives ou dans les cimetières, portent une immense responsabilité dans les dérives de la foule».
À cet égard, il préconise une «reprise en main du pays, la sécurité des citoyens dans toutes les régions sans exception, l'application de la loi et des sanctions sur tout le territoire et contre ceux qui portent atteinte aux symboles de l'Etat», seules à mêmes de remettre «de l'ordre dans l'esprit d'une population qui ne ressent plus l'autorité de l'Etat et se disperse, peu à peu, dans une anarchie ingouvernable».


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