Algérie

Soudan : Omar El Béchir tend la main aux Occidentaux



Soudan : Omar El Béchir tend la main aux Occidentaux
De ses engagements, seul celui pris pour le Darfour pourrait être tenu. «Â Je travaillerai à  maintenir l'unité du pays, nous l'appelons de nos vœux, mais si les habitants du Sud veulent l'indépendance, je respecterai leur choix. Je travaillerai aussi à  la préservation de la sécurité et de  la stabilité au Darfour. Je m'efforcerai enfin de construire un dialogue objectif avec les pays occidentaux pour apaiser l'atmosphère», dit-il solennellement en inaugurant son nouveau mandat de président devant le Parlement en présence de six chefs d'Etat africains et des diplomates occidentaux. Un mandat qui commence au moment où les ex-rebelles du Sud-Soudan menés par le «Â président » Salva Kiir, qui a fait campagne pour l'indépendance, affichent leur détermination à  obtenir leur indépendance avec  le référendum qui se tiendra le 9 janvier 2011 et les Occidentaux  qui versent des larmes de crocodile «Â intéressées » à  ne pas retirer l'épée de Damoclès de la Cour pénale internationale au-dessus de sa tête. Même si l'Union africaine, l'Organisation de la Conférence islamique  et la Ligue arabe ont ouvert la guerre contre l'«Â injuste » décision de la Cour. El Béchir qui est au pouvoir depuis 21 ans, promet de renforcer pendant ce mandat  les relations de son pays avec les Etats arabes et africains et de poursuivre la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et la drogue. De ses engagements, seul celui pris pour le Darfour pourrait àªtre tenu. Les négociations sur la paix au Darfour reprendront cette semaine à  Doha. Précision de Ghazi Atabani, Monsieur Darfour du Gouvernement soudanais, les négociations se tiendront avec le Mouvement de la libération pour la justice (MLJ), et non avec le Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM), qu'il accuse d'avoir violé les accords de trêve signés en février dernier au Qatar. «Â Nous avons informé les médiateurs (Qatar, ONU et Union africaine) de notre intention d'aller de l'avant dans les poursuites judiciaires contre le JEM, qui a violé tous les accords, commis des crimes et des kidnappings et qui ne mérite pas la légitimité que nous lui avions donnée », dit-il sans prendre le soin de rappeler que son pays a demandé à  Interpol d'émettre un mandat d'arrêt contre Khalil Ibrahim, le  chef du JEM. Où va le plus grand pays d'Afrique '


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