Algérie

Soudan : Le référendum du 9 janvier aura-t-il lieu '



Soudan : Le référendum du 9 janvier aura-t-il lieu '
Personne ne pourra contrôler la situation en cas de report tant la déception sera si grande au Sud. Le référendum sur l'indépendance du Sud Soudan, prévu le 9 janvier 2011 conformément à  l'accord de paix de 2005, qui a mis fin à  22 ans de guerre civile, pourrait àªtre reporté à  une date ultérieure. Selon Pagan Amum, le Secrétaire général du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM), la principale formation du Sud, la commission électorale chargée de la préparation du scrutin bute sur le choix de son secrétaire général qui aura, en sus du rôle de chef, la main haute sur le budget. Les négociations entamées en juillet dernier avec le parti du Congrès du peuple (NCP, le parti au pouvoir) à  Juba, capitale du  Sud Soudan, au Caire, début août, et à  Khartoum, cette semaine, auraient-elles fait choux blanc '  « Elles avancent lentement », répond Yasser Armane, le numéro deux du SPLM.La raison ' Les thèmes abordés (citoyenneté, frontières, sécurité, partage des richesses) ont épineux. «Nous n'en sommes qu'aux discussions de procédure, et personne ne sait quand nous en aurons fini», reconnaît-il avant de préciser que cette  commission qui a été mise en place avec six mois de retard, n'a pas entamé l'enregistrement des électeurs. Dire que la «liste finale» des personnes qui bénéficient du droit de vote doit àªtre dévoilée «trois mois» avant la tenue du plébiscite, soit le 9 octobre prochain, selon le calendrier référendaire adopté fin décembre 2009 par le Parlement soudanais ! «Si la commission ne se met pas à  pied d'œuvre d'ici deux semaines pour régler les problèmes auxquels elle fait face, le référendum sera assassiné et personne ne pourra contrôler la situation en cas de report tant la déception sera si grande au Sud», prévient Pagan Amum. « Il ne reste pas assez de temps pour tenir ce référendum », affirme Tarek Osman al-Taher, un membre de la commission référendaire après David Gressly, le haut responsable des Nations unies dans le Sud  Soudan, qui a affirmé récemment qu'« il y a encore de l'espoir que le référendum puisse avoir lieu le jour prévu si les  décisions pratiques sont prises rapidement ». C'est dans cette atmosphère faite de tensions, suspicions et doutes que les Soudanais qui ne veulent plus retourner à  la guerre, attendent le 9 janvier pour savoir si le référendum aboutira à  la partition du pays le plus vaste d'Afrique et découvrent, selon Shark Al Awsat qui cite Said Ezéchiel Gatkuoth, le représentant du Sud Soudan à  Washington, que Juba n'a aucun inconvénient à  l'ouverture des relations diplomatiques avec Tel-Aviv. « Certain pays arabes ont déjà des relations avec Israël, pourquoi pas nous ' », dit-il.


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