Le plus important projet public, que la commune frontalière de Souani a bénéficié, est sans conteste le barrage dont les travaux ont été achevés voilà plus de 27 ans.
Malheureusement, ce dernier d'une capacité de 500.000 M3, qui n'a jamais été exploité, connaît une dégradation avancée pour devenir une tare pour la commune. Occupant une superficie de 110 Ha sur les meilleures terres, le barrage, qui était prévu pour recevoir l'excédent du barrage Beni Behdal à dessein que soit développée l'agriculture irriguée sur la bande frontalière, occupe inutilement le terrain alors que le besoin se fait sentir pour l'implantation de projets de développement local.
La grogne est perceptible chez les élus ainsi que chez la population lesquels ne cessent, voilà des années, d'acculer l'administration pour réorienter la vocation de cette réalisation stérile vers l'agriculture et le développement local d'autant plus que son implantation est, étrangement, au milieu des constructions et que la commune ne dispose plus de terrains pour les programmes de réalisations de logements ou autres équipements. Dans ce cadre, une pétition signée par la société civile, qui dénonce cette déperdition, a été adressée au président de la république fin que cette importante infrastructure soit exploitée, chose que tous les fellahs frontaliers espèrent, soit la libérer pour dégager une bonne partie du terrain vers sa vocation initiale( l'agriculture) et favoriser le développement local que l'inexistence de terrain pénalise.
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Posté Le : 19/04/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Cheikh Guetbi
Source : www.lequotidien-oran.com