Révoltés ? Bien plus, nous ont paru
quelques travailleurs (délégués par leurs collègues), actuellement en chômage
forcé, qui ont pris contact avec notre journal pour nous relater la situation
de leur briqueterie de Mezaourou, dans la commune de Souahlia (Tounane), qu'ils
qualifient «d'inacceptable» et leur déception quant à la non-exécution de
quelques décisions de justice en faveur de certains travailleurs et les
réticences dans la réintégration de ces derniers ou leur indemnisation suite à
des situations litigieuses résolues par voie de justice. Les quarante
travailleurs de la briqueterie de Mezaourou avaient été, pour rappel, mis au
chômage forcé, après l'arrêt du projet qui avait atteint un taux d'avancement
de 90% en décembre 2000, et ce, sans bénéficier des avantages accordés par la
réglementation en vigueur. «Voilà maintenant 8 ans et demi que notre unité, qui
a coûté la trentaine de milliards, est désaffectée, désertée et laissée à
l'abandon. Nous attendons toujours la promesse de l'intégration du projet à
l'entreprise CERTAF de Maghnia avec la réintégration de l'ensemble des
travailleurs à leur poste de travail», déplorent ces travailleurs désemparés et
d'ajouter: «Nous avons transmis une requête au président de la République en
2006, lequel avait donné des instructions pour intégrer le projet à
l'entreprise CERTAF de Maghnia. Mais depuis, rien n'a été fait. Si le projet de
notre briqueterie venait à être concrétisé, il créera 200 postes d'emploi et
produira environ 70.000 tonnes/an de produits rouges».
Le sort de la briqueterie de Mezaourou, un
projet de nécessité vitale pour le secteur du BTPH, sera-t-il scellé ?
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 02/07/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Khaled Boumediène
Source : www.lequotidien-oran.com