Algérie

SOS Racisme interpelle, violemment, Emmanuel Macron



"Le temps de la vérité dans l'affaire Audin est venu" a tonné, hier, le président de SOS Racisme, Dominique Sopo,dans une lettre au président français, Emmanuel Macron.Sopo enchaîne en soulignantque dans cette affaire, "c'est le mensonge qui a longtemps prévalu"."Le temps de la vérité dans l'affaire Audin est venu" a tonné, hier, le président de SOS Racisme, Dominique Sopo,dans une lettre au président français, Emmanuel Macron.Sopo enchaîne en soulignantque dans cette affaire, "c'est le mensonge qui a longtemps prévalu".
Le président de SOS Racisme y dénonce avec véhémence que "Lespouvoirs publics ont développé pendant plusieurs années la thèse d'une tentative d'évasion rendant impossible la restitutiondu corps.
Ils ont produit des fauxpour masquer un crime, s'obstinant, dans un silence coupable, à nier, à masquer ou à détourner les regards, car il y eut biencrime, seule explication compatible avecla mystificationorchestrée par l'Etat autour des circonstances du décès deMaurice Audin", explique-t-il.A ses yeux, et "au-delà", dira-t-il encore,"de la responsabilité du président Macrondans la reconnaissance immédiate ducrime, les Français pourront enfin connaîtrela chaîne des responsabilités duditcrime par l'armée française et la place quel'Etat, qui lui conférait des pouvoirs spéciaux".
Appelant à ce que la France "doit pouvoiravoir enfin la maturité de regarder ce quefut cette guerre dans toute son horreur etsa violence", Dominique Sopo a soutenuqu'il n'était pas possible de "construiresereinement l'avenir, au sein d'une sociétéfrançaise, dont des dizaines de millions de personnes ont à voir avec cette histoire mais également dans la relation francoalgérienne, sans avoir dénoué les noeuds de passions et de douleurs qui s'exprimentdepuis plus de 50 ans".Enfin, la lettre, à la tonalité violente, chute par une plaidoirie du président de SOS racisme enfaveur de la reconnaissance de ce crimes et qui reste "attendue, et adviendra", promet-il ; explicitant que "Cette reconnaissance, nous en avons besoin pour accepter le passé, mais aussi pour nous projeter collectivement dans un avenir bâti sur la confiance en une société démocratique qui refuse et combat l'arbitraire", a-t-il conclu.n Il est à rappeler que le mathématicien militant de la cause algérienne Maurice Audin a été arrêté le 11 juin 1957 par les parachutistes de l'armée française à Alger en pleine guerre de Libération nationale. Il fut torturé et assassiné et son corps n'a jamais été retrouvé depuis.
Le président de SOS Racisme y dénonce avec véhémence que "Lespouvoirs publics ont développé pendant plusieurs années la thèse d'une tentative d'évasion rendant impossible la restitutiondu corps.
Ils ont produit des fauxpour masquer un crime, s'obstinant, dans un silence coupable, à nier, à masquer ou à détourner les regards, car il y eut biencrime, seule explication compatible avecla mystificationorchestrée par l'Etat autour des circonstances du décès deMaurice Audin", explique-t-il.A ses yeux, et "au-delà", dira-t-il encore,"de la responsabilité du président Macrondans la reconnaissance immédiate ducrime, les Français pourront enfin connaîtrela chaîne des responsabilités duditcrime par l'armée française et la place quel'Etat, qui lui conférait des pouvoirs spéciaux".
Appelant à ce que la France "doit pouvoiravoir enfin la maturité de regarder ce quefut cette guerre dans toute son horreur etsa violence", Dominique Sopo a soutenuqu'il n'était pas possible de "construiresereinement l'avenir, au sein d'une sociétéfrançaise, dont des dizaines de millions de personnes ont à voir avec cette histoire mais également dans la relation francoalgérienne, sans avoir dénoué les noeuds de passions et de douleurs qui s'exprimentdepuis plus de 50 ans".Enfin, la lettre, à la tonalité violente, chute par une plaidoirie du président de SOS racisme enfaveur de la reconnaissance de ce crimes et qui reste "attendue, et adviendra", promet-il ; explicitant que "Cette reconnaissance, nous en avons besoin pour accepter le passé, mais aussi pour nous projeter collectivement dans un avenir bâti sur la confiance en une société démocratique qui refuse et combat l'arbitraire", a-t-il conclu.n Il est à rappeler que le mathématicien militant de la cause algérienne Maurice Audin a été arrêté le 11 juin 1957 par les parachutistes de l'armée française à Alger en pleine guerre de Libération nationale. Il fut torturé et assassiné et son corps n'a jamais été retrouvé depuis.


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