Algérie

Sortie de crise ' Edito : les autres articles



Sortie de crise ' Edito : les autres articles
La Russie a réussi lundi l'exploit de faire accepter un plan de sortie de crise, en très peu de temps. A croire au vu des réactions aussi rapides que positives qu'il y a eu concertation, et qu'il fallait en finir avec la guerre en Syrie. Sous quelle forme ' Que le régime syrien se débarrasse de son arsenal d'armes chimiques, mais cela ne met pas fin à la guerre, et là personne ne vient à en douter. A croire aussi que le deal en question ne porterait pas uniquement sur les armes chimiques, mais plus globalement sur les éléments favorisant une solution politique, beaucoup sur ce sujet ayant été dit lundi dans la capitale russe. Damas a déjà donné son accord à cette initiative. L'autre élément nouveau est que pour la première fois, depuis le début de cette crise, le régime syrien se déclare favorable à des négociations sans condition. Le contraire bloquait justement la tenue de ce qu'on appelait la conférence de Genève 2 qu'il était pourtant convenu de réunir avant même le début de l'été, jusqu'à ce que aussi bien Damas que la rébellion syrienne mettent en avant des conditions condamnant un tel rendez-vous.Mais autant dire que la journée de lundi était riche en déclarations faites souvent sous forme de défi, le plus évident étant celui lancé par le secrétaire d'Etat américain demandant à Damas de se débarrasser de son arsenal chimique, avant d'afficher un profond pessimisme. Il avait tort, semblait alors lui dire son homologue russe qui avait annoncé peu après avoir demandé aux Syriens de placer leur arsenal chimique sous contrôle international. Le même ministre dira néanmoins qu'une telle idée «n'est pas une initiative entièrement russe» et qu'«elle a émergé des contacts que nous avons eus avec nos collègues américains». Nous y voilà donc, mais que l'action soit concertée, ce qui est normal à ce niveau des relations internationales, ne peut que la renforcer, la crédibiliser et, surtout, la fera apparaître comme l'expression d'une démarche largement soutenue pour une sortie de crise, étant convenu que la guerre en Syrie demeure une menace pour la sécurité mondiale, comme a tenu à le dire le médiateur de l'ONU.
Ce n'était donc pas un défi, mais un engagement salué comme il se doit à travers le monde, car susceptible de mettre fin à la guerre en Syrie, mais aussi d'empêcher une intervention extérieure, sinon de la rendre inutile, faisant tout de même dire qu'il était bon de hausser le ton. Le reste, dira-t-on, devrait aller de soi et même aussi vite que possible, et dans le cadre des institutions internationales. Un chapitre sera clos, celui relatif aux armes chimiques, et pour être plus précis, à l'arsenal détenu par le régime syrien. Qu'en sera-t-il pour le reste, étant entendu que la démarche envisagée suscite, vraiment, de l'espoir, sauf qu'elle se fixe un objectif, il est vrai important, mais qui demeure restreint, et n'annonce donc pas ni n'ouvre encore de perspectives de règlement du conflit syrien '


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